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La Terre Sainte continue d’être au centre des préoccupations du Pape François qui ne se lasse pas de renouveler son appel à la paix pour que la vie l’emporte sur la mort dans cette bande de terre qui souffre tant en ce moment et qui est si chère au cœur de chacun. Ces derniers mois, à plusieurs reprises le Pape François a souhaité une présence d’Israël et de la Palestine à ses côtés. Le 18 mai, à Vérone, au cours de la rencontre « Arènes de la paix - Justice et paix s’embrasseront » prévue dans le cadre de la visite pastorale du Saint-Père dans cette ville, un Israélien et un Palestinien de l’association « Le Cercle des parents », qui réunit depuis des années les proches des personnes tuées dans le conflit en Terre Sainte, ont brièvement fait part de leur expérience. Maoz Inon est un entrepreneur israélien qui s’efforce d’œuvrer pour la paix. Ses parents ont été tués par le Hamas le 7 octobre. Aziz Abu Sarah est palestinien et son frère a été tué par des soldats israéliens. « Notre douleur et nos souffrances nous ont rapprochés, nous ont amenés à dialoguer pour faire naître un avenir meilleur », ont déclaré Maoz et Aziz avant d’être interrompus par les longs applaudissements de toutes les personnes réunies dans les arènes de Vérone à l’occasion de la visite du Pape François. « Nous sommes des entrepreneurs et nous croyons que la paix est la plus grande entreprise à réaliser », ont-ils déclaré avant d’aller ensemble embrasser le Pape François qui leur a adressé des mots d’encouragement. Quelques jours plus tard, les 25 et 26 mai, la première Journée mondiale des enfants a eu lieu au Vatican, journée à laquelle une petite délégation de Jérusalem et de Bethléem a également eu la joie de participer. Cette délégation a été reçue personnellement par le Pape François avec d’autres enfants des zones de guerre. Malgré les difficultés rencontrées par ces jeunes, leur présence est porteuse d’espoir. Les enfants de Gaza se sont joints spirituellement à l’événement en envoyant une courte vidéo (en ligne sur Youtube). Enfin, ce fut profondément touchant de revoir le Pape François le 7 juin 2024 dans les jardins du Vatican, dix ans après l’invocation historique pour la paix en Terre Sainte. François a rappelé l’événement en ces termes : « Le Président de l’État d’Israël de l’époque, feu Shimon Peres, et le Président de l’État de Palestine, Mahmoud Abbas, avaient accepté mon invitation à venir ici pour implorer de Dieu le don de la paix. Quelques semaines plus tôt, j’étais en pèlerinage en Terre Sainte et j’y avais exprimé le grand désir que les deux se rencontrent, pour accomplir un geste significatif, historique, de dialogue et de paix ». La situation actuelle semble nous plonger encore plus dans les ténèbres que par le passé, et le Pape François, dans son discours prononcé en présence des ambassadeurs accrédités auprès du Saint-Siège, en particulier ceux d’Israël et de Palestine, et de plusieurs membres du Collège cardinalice, a poursuivi avec ces mots : « Chaque jour, je prie pour que cette guerre s’achève enfin. Je pense à tous ceux qui souffrent, en Israël et en Palestine : aux chrétiens, aux juifs, aux musulmans. Je pense à combien il est urgent que, des décombres de Gaza, surgisse enfin la décision de faire taire les armes et, par conséquent, j’appelle à un cessez-le-feu ». Il y a dix ans, un olivier a été planté dans les jardins du Vatican à l’occasion de cette prière pour la paix. « Ce soir, nous voulons renouveler notre prière, nous voulons encore élever vers Dieu notre supplique pour la paix, comme nous l’avons fait il y a dix ans. Nous voulons demander au Seigneur de faire croître encore l’olivier que nous avons planté ce jour-là : il est déjà devenu fort, luxuriant, parce qu’il a été à l’abri des vents et arrosé avec soin. De la même manière, nous devons demander à Dieu que la paix germe dans le cœur de chaque homme, dans chaque peuple et nation, dans chaque parcelle de terre, à l’abri des vents de la guerre et arrosée par ceux qui s’efforcent chaque jour de vivre en fraternité », a conclu le Saint-Père. Elena Dini Source: Site Web Vatican News Photo : © archives photographiques personnelles lds © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique
Au milieu des scènes de dévastation et des cicatrices générées par le conflit, telles que les rues couvertes de décombres et les maisons détruites, la main de la Mission pontificale à Jérusalem se tend avec générosité et compassion, dans le but d'aider les personnes les plus faibles et les plus vulnérables de la société, à savoir les enfants. CITOYEN DE GAZA « Aujourd'hui, nous sommes confrontés à une véritable famine. Depuis le début de la guerre, nous vivons des circonstances difficiles, qui affectent gravement les enfants. Nous avons perdu tant d'entre eux. Moi-même, j'ai perdu des proches à cause de la faim. Il n'y a ni eau, ni nourriture, ni même de lait pour les enfants. La sécheresse s'est répandue dans toute la région et, malheureusement, les médias n'ont pas parlé de cette vérité. De nombreux enfants sont morts de faim chez eux, et leurs familles n'ont rien pu faire pour les aider. » CITOYEN DE GAZA « Nous avons vécu des situations difficiles en raison de l'intensité des bombardements et des destructions. Nous ne savions plus où aller ni quoi donner à manger à nos enfants. J'ai nourri mes enfants avec des herbes sauvages comme la mauve, et nous avons dû les sevrer tôt. Ils ont été confrontés à des problèmes très difficiles, à des maladies. » Depuis le début de la guerre, le 7 octobre, les églises de Gaza sont devenues des lieux de refuge pour les personnes déplacées. La Mission pontificale, en coordination avec des organisations partenaires, s'est engagée à leur fournir tout le nécessaire à la vie et la dignité humaine. Malgré la dévastation, les réfugiés n'ont pas perdu l'espoir de rentrer chez eux. Ils s'accrochent à la foi et placent leur espoir en Dieu. P. SILAS Curé de la paroisse grecque-orthodoxe St Porphyrios à Gaza « Nous sommes ici dans l'église St Porphyrios, au nord de la bande de Gaza. Depuis le début de la guerre, de nombreux événements se sont produits ici. Notre église a été bombardée ; nous y avons vécu avec des musulmans et des chrétiens. Il est important de rappeler que les organisations n'ont pas cessé de nous fournir de l'aide. La Mission pontificale, en collaboration avec de nombreuses autres organisations, a ainsi pu nous soutenir depuis le début de la guerre, et nous lui en sommes très reconnaissants. Elle nous envoie notamment des colis alimentaires, des médicaments et de l'eau potable. » JOSEPH HAZBOUN Directeur régional de la Mission pontificale à Jérusalem « La situation, en particulier dans le nord de Gaza, est tragique. Il y a des pénuries de nourriture et d'eau, alors quand nous avons enfin pu agir, nous avons immédiatement envoyé des repas là-bas. Grâce à Dieu, cette fois-ci nous avons pu fournir de la nourriture à environ un millier de personnes dans le nord de Gaza. Le nombre reste insuffisant, mais c'est déjà un début. » Outre les pénuries de nourriture dues à la fermeture des frontières, la population doit également faire face à la hausse des prix des denrées alimentaires de base. CITOYEN DE GAZA « Nous remercions la Mission pontificale pour ses contributions et dons. Et nous remercions Dieu qui, en réponse à nos prières, nous a envoyé tout ce qui était possible. » JOSEPH HAZBOUN Directeur régional de la Mission pontificale à Jérusalem « Nous prions et espérons que la guerre se termine rapidement. Malheureusement, pour l'instant ses effets continuent de s'étendre sur la Cisjordanie et à Jérusalem. Le taux de chômage à Bethléem a augmenté de manière significative, principalement parce que les gens ont vu leurs permis annulés et ne peuvent plus aller travailler à Jérusalem, ce qui aggrave considérablement les difficultés des familles en Cisjordanie. Nous essayons actuellement d'intervenir le plus possible dans la région de Bethléem et de Jérusalem. Notre message à tous nos jeunes et nos familles est de rester sur place ; si Dieu le veut, nous parviendrons bientôt à une solution qui garantira une vie décente à tous. » Jésus-Christ dit : « J'ai eu faim et vous m'avez donné à manger, j'ai eu soif et vous m'avez donné à boire, j'étais un étranger et vous m'avez accueilli dans votre maison. » La Mission pontificale répond à cet appel. Source: Site Web Christian Media Center Photo: © Terra Santa News Video: © Christian Media Center © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique
Le Patriarche de Jérusalem des Latins, S.B. le Cardinal Pierbattista Pizzaballa, s'exprime sur cette nouvelle Semaine Sainte marquée par la guerre. S.B. LE CARDINAL PIERBATTISTA PIZZABALLA Patriarche de Jérusalem des Latins « Ce n'est pas la première fois qu'il y a une guerre ici, donc ce n'est pas tant la guerre qui rend les choses plus difficiles – nous avons tellement de conflits ! Non, ce qui est difficile, c'est ce contexte de haine, de ressentiment, de manque de confiance, de frustration. Tous ces sentiments négatifs qui vont de pair avec la guerre, et qui rendent la situation beaucoup plus difficile. Les conflits précédents, on savait qu'ils se termineraient, puis qu'ils reprendraient plus ou moins. Aujourd'hui, on ne sait plus. Bien sûr, on finira par repartir, reprendre, mais on ne sait pas quand ni comment. Tout cela rend le climat actuel beaucoup plus lourd. » Le Patriarche souligne également la gravité de la situation actuelle dans la paroisse de Gaza. S.B. LE CARDINAL PIERBATTISTA PIZZABALLA Patriarche de Jérusalem des Latins « C'est une situation intolérable, incompréhensible. Ce n'est pas la première fois que la faim est employée comme instrument de guerre. En réalité, je ne sais pas si on peut qualifier ça ainsi – je ne suis pas militaire, je ne veux pas entrer dans ce domaine – mais c'est objectivement une situation intolérable. Nous avons toujours eu beaucoup de problèmes, toutes sortes de problèmes. La situation économique, la situation financière, a toujours été très fragile. Mais il n'y a jamais eu de famine. C'est la première fois que nous devons faire face à une véritable faim, et c'est insoutenable. Et je pense que toutes les communautés religieuses, politiques et sociales doivent faire tout ce qui est en leur pouvoir pour mettre fin à cette situation. » Au-delà de la tragédie humanitaire de Gaza, il existe un autre problème très grave pour les chrétiens de Palestine et de toute la Terre Sainte. S.B. LE CARDINAL PIERBATTISTA PIZZABALLA Patriarche de Jérusalem des Latins « L'urgence économique dans les territoires palestiniens, en particulier dans la région de Bethléem, est très claire et aiguë. Les Églises, toutes les Églises, en particulier le Patriarcat, l'Église catholique, la Custodie, en bref, les différentes réalités de l'Église catholique, s'efforcent de répondre à cette crise, de créer du travail... Mais, au moins temporairement, la situation a besoin d'être débloquée. » Le Patriarche invite également les pèlerins à revenir en Terre Sainte. S.B. LE CARDINAL PIERBATTISTA PIZZABALLA Patriarche de Jérusalem des Latins « Je crois qu'il est également temps d'inviter les pèlerins à revenir en Terre Sainte. Je comprends très bien qu'il y ait beaucoup de peur. Je comprends que les images diffusées par les médias soient effrayantes, mais je pense que revenir ici, aujourd'hui, c'est possible. Il est possible de faire un pèlerinage en Terre Sainte, peut-être pas aussi complet que par le passé, mais de revenir tout de même. Ce serait une très belle forme de soutien, très concrète, ne serait-ce que pour la petite communauté de Bethléem. » Dans toutes les communautés religieuses, il existe de nombreuses initiatives de prière qui contribuent à entretenir l'espoir. S.B. LE CARDINAL PIERBATTISTA PIZZABALLA Patriarche de Jérusalem des Latins « La prière est avant tout une aide précieuse. Surtout à Pâques. Parce que les deux moments principaux de l'année liturgique, Noël et Pâques, ne peuvent être célébrés sans prononcer le nom de Jérusalem. Par conséquent, et surtout à Pâques, c'est un salut que toute l'Église du monde, dans la prière, adresse à l'Église de Jérusalem, où la Pâque a été célébrée et est encore célébrée sur ces mêmes lieux. C'est aussi le moment de la collecte du Vendredi saint, qui est un instrument de soutien important. Mais c'est également un temps, en général, pour se rappeler que la prière doit aussi se transformer en une action, un geste, une attention concrète, surtout envers cette petite Église, cette petite communauté. » Le Patriarche parle également de l'importance de maintenir le témoignage chrétien en Terre Sainte par la prière et l'aide économique. S.B. LE CARDINAL PIERBATTISTA PIZZABALLA Patriarche de Jérusalem des Latins « On ne peut pas penser à Jérusalem sans penser aux chrétiens, on ne peut pas penser à la Terre Sainte sans penser à sa présence chrétienne. Depuis le début, depuis l'époque de Jésus, nous nous sommes toujours trouvés ici, dans ces lieux, pour faire mémoire de la vie même de Jésus, de son témoignage, surtout en tant qu'Église. Nous avons ici un témoignage de Pâques. Il est donc important que cette vocation de l'Église se poursuive ici, en Terre Sainte, avec cette petite communauté. Car même petite, elle garde vivante la mémoire concrète de ce que Jésus a fait ici. » Source: Site Web Christian Media Center Photo : © Latin Patriarchate of Jerusalem / lpj.org Video: © Christian Media Center © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique
Cette belle basilique nocturne nous fait revivre l'expérience de Jésus en Sa nuit de choix : le choix de l'obéissance, le choix de renoncer à Sa propre volonté, de Se rendre et de S’abandonner entre les mains du Père. C'est avec ces mots que le Fr. Paolo Messina a ouvert sa deuxième méditation de Carême dans la basilique de Gethsémani, choisissant de la consacrer à la solitude de Jésus dans Sa prière au Père. Fr. PAOLO MESSINA, ofm Cap Gardien de la Fraternité de Jérusalem « Jésus demande à ce moment-là qu’on ne Le laisse pas seul. C'est beau parce que c'est précisément dans ce moment d'angoisse qu’Il se révèle totalement, qu’Il ouvre totalement son cœur, même dans ce qu’Il a de plus fragile, et qu’Il n'a pas peur de se montrer aux hommes. Il ne veut pas rester seul, mais Il demande la proximité de Ses disciples, en particulier de ces trois disciples qui sont restés près de Lui au moment où ils pouvaient voir Sa gloire et contempler Ses miracles de plus près. » Au centre de la basilique se trouve la pierre, mémorial de cet épisode où Jésus comprend et choisit, selon la volonté du Père, de boire la coupe de la passion. Fr. PAOLO MESSINA, ofm Cap Gardien de la Fraternité de Jérusalem « Nous devons entrer dans ce silence précisément pour décider par nous-mêmes du choix à faire. Pensons à ces femmes qui doivent choisir de porter une grossesse. Je viens d'un pays tourmenté par la mafia ; pensons à ces entrepreneurs honnêtes qui l’ont dénoncée. Nous vivons aujourd’hui des moments difficiles, et nous nous sentons vraiment seuls. Mais c'est précisément en entrant dans ce silence et en ressentant cette solitude que nous pourrons entendre la voix du Père. Alors, au moment même de notre solitude, nous découvrirons qu'il y a un Père qui nous accompagne, qui nous soutient. Luc le dit à travers l'image décrite d'un ange qui se rend précisément pour soutenir la prière et la solitude de Jésus Le Père est proche de nous, si nous le laissons s’approcher. » L'Eucharistie, avec les vêpres solennelles, a été présidée par le Fr. Alberto Pari, secrétaire de la Custodie de Terre Sainte, et concélébrée par les frères et les prêtres de la Custodie présents en Terre Sainte. Là où Jésus a souffert de la solitude et de l'abandon, là où Il a accepté et embrassé en toute liberté et par amour la volonté du Père, nous implorons à Dieu la grâce d'imiter Son exemple afin de pouvoir affronter, en donnant un clair témoignage chrétien, les épreuves de la vie. Source: Site Web Christian Media Center Photo : © archives photographiques personnelles lds Video: © Christian Media Center © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique
Au bord du lac de Tibériade, entre Tabgha et Capharnaüm, se trouve le Sanctuaire des Béatitudes, géré et entretenu par les Sœurs Franciscaines Missionnaires du Cœur Immaculé de Marie. L'église de ce sanctuaire a été conçue par l'architecte italien Antonio Barluzzi entre 1936 et 1938, sur les vestiges de quelques bâtiments byzantins du IVe siècle, à l'endroit où la tradition situe le Sermon de Jésus sur la montagne. Lors du dimanche consacré à ce souvenir, l'Église de Galilée s'est rassemblée autour de l'autel pour vivre la liturgie en tant que communauté de fidèles. La messe a été présidée par Sa Béatitude le Cardinal Pierbattista Pizzaballa, Patriarche de Jérusalem des Latins, et concélébrée par Mgr Youssef Matta, Archevêque grec-melkite de Galilée, Mgr Giacinto Boulos Marcuzzo, évêque émérite, Mgr Moussa Al-Hajj, Archevêque maronite de Haïfa et de Terre Sainte et Mgr Piotr Przyborek, Évêque auxiliaire de Gdansk (Pologne). De nombreux prêtres des paroisses et communautés de Galilée et d'autres régions, réunis avec leurs paroissiens, ainsi que de nombreuses familles religieuses ont rempli la petite église, bondée en raison de la pluie. Dans un monde où le pouvoir des puissants semble prévaloir, « les Béatitudes montrent le chemin qui marque la vie de tout chrétien ». Une parole de Sa Béatitude Pierbattista Pizzaballa qui, dans son homélie, a voulu souligner qu'au milieu de tant de haine et de violence, nos décisions et nos pensées se devaient d'être conformes aux enseignements du Christ, proposés dans l'Évangile. S.B. le Cardinal PIERBATTISTA PIZZABALLA Patriarche de Jérusalem des Latins « Les Béatitudes, qui sont au cœur de la foi chrétienne, nous rappellent – surtout en ce temps où il semble qu'être fort, être dur et l'emporter sur les autres est la seule loi qui régit le monde – que la douceur, et être pauvre en Christ, sont les seules façons de conduire le monde à grandir dans l'amour et le respect des uns et des autres. » Après la messe a eu lieu un moment de répit malgré la pluie, qui a permis à tous les fidèles réunis de profiter et de respirer l'air agréable du Mont des Béatitudes, qui surplombe le lac, et de partager un temps de fraternité et d'amitié. S.B. le Cardinal PIERBATTISTA PIZZABALLA Patriarche de Jérusalem des Latins « Je pense qu'il est très beau, malgré le temps et la période actuelle, de voir comment notre peuple et nos familles continuent de vouloir se réunir et se rassembler, avec un fort sens de la communauté, autour de la Parole, sur les lieux mêmes de l'Évangile. » Puisse le Christ, qui a parcouru la Galilée et proclamé que les artisans de paix seraient appelés enfants de Dieu, poursuivre Son œuvre de salut dans la vie de chaque chrétien, afin d'apporter sur cette Terre Sainte les semences de la paix et de l'espoir. Source: Site Web Christian Media Center Photo : © archives photographiques personnelles lds Video: © Christian Media Center © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique
Ponts entre la Terre Sainte et les chrétiens du monde entier, ces Frères Mineurs présents aujourd'hui dans 70 commissariats de 60 nations sont considérés comme des « ambassadeurs » de la Custodie de Terre Sainte. Fr. SILVIO ROGELIO DE LA FUENTE, ofm Délégué aux commissariats de Terre Sainte « Les commissaires de la Custodie de Terre Sainte sont bien connus à travers le monde. Leur service est très important pour nous, parce que ce sont eux qui parlent de la Custodie de Terre Sainte et font connaître nos activités, ce sont eux qui encouragent les groupes de pèlerins à venir ici en Terre Sainte, à participer à la collecte du Vendredi Saint, à organiser différents types de collecte pour aider les chrétiens de l'Église Mère de Jérusalem. » « Il est également important de rappeler que, dans différentes parties du monde, les commissaires, en plus d'être aidés par les commissaires adjoints, sont également soutenus par de nombreux laïcs. Et ces laïcs qui s'engagent dans ce service sont donc aussi des ambassadeurs de Terre Sainte. Nous avons vraiment de la chance d'avoir beaucoup de personnes, beaucoup d'ambassadeurs qui parlent, qui transmettent, qui montrent ce que nous faisons ici en Terre Sainte, ce qu’est notre service. D’une certaine manière, ils sont aussi directement liés à nous, et font partie de notre mission ici en Terre Sainte. » La présence des Franciscains en Terre Sainte remonte à 1217, année où fut célébré le premier Chapitre général des Frères Mineurs à Santa Maria degli Angeli, près d'Assise. Saint François, d'un geste inspiré, décida alors d'envoyer ses frères dans toutes les nations. Fr. FRANCESCO PATTON, ofm Custode de Terre Sainte « Notre présence dure depuis 800 ans. En pratique, après environ un siècle, cette mission franciscaine en Terre Sainte est devenue, par volonté du Pape Clément VI, la Custodie de Terre Sainte, c'est-à-dire la Custodie des Lieux Saints qui nous ont été confiés. Plus tard, après environ un autre siècle, en 1421, le 14 février, un autre pape, Martin V, a donné à la Custodie la possibilité d'avoir des "ambassadeurs" à travers le monde : les Commissaires de Terre Sainte. » En 1421, le pape Martin V publia sa bulle « His quae pro ecclesiasticarum », qui devint l'acte de naissance des Commissariats de Terre Sainte. Une histoire très bien documentée dans les archives de la Custodie ,et qui a également été confirmée par les papes Paul VI, Jean-Paul II, Benoît XVI et François. La présence franciscaine en Terre Sainte, au cours de ces 800 ans, a toujours été marquée par de grands défis. Et aujourd’hui ne fait pas exception à la règle. Fr. SILVIO ROGELIO DE LA FUENTE, ofm Délégué aux commissariats de Terre Sainte « Depuis le 7 octobre, date à laquelle a éclaté cette guerre, nous nous trouvons dans une situation très difficile. Nos enfants ne peuvent plus aller à l'école. Et nos fidèles ne peuvent même plus aller travailler car beaucoup d’entre eux sont originaires des territoires palestiniens. Ainsi, pour venir ici à Jérusalem, par exemple, ceux de Bethléem ont besoin d'un permis, que nous essayons de leur fournir. » « Mais malgré tout, nous, les frères, continuons à faire ce que nous faisons depuis 800 ans. Il faut que les gens continuent à soutenir l’Église catholique ici en Terre Sainte, tant en accueillant des pèlerins qu’en soutenant l’Église locale. En ce moment, nous faisons d’ailleurs davantage pour soutenir l'Église locale car malheureusement les pèlerins qui viennent sont très peu nombreux compte tenu de la situation. » Actuellement, les commissaires de Terre Sainte sont répartis dans 60 pays du monde pour un total de 70 commissariats. Source: Site Web Christian Media Center Photo : © archives photographiques personnelles lds Video: © Christian Media Center © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique
Du 9 au 12 février, les membres de la Fondation Homo Viator - San Teobaldo, du diocèse de Vicence, ont effectué un pèlerinage pour aller visiter l’Église mère de Jérusalem. Le thème du voyage s’intitulait « Être des artisans de paix dans le partage ». P. GIUSEPPE BONATO (Beppino) Délégué à la vie consacrée - Diocèse de Vincence « Parce que nous avons compris depuis longtemps que nos Églises ne peuvent pas vivre sans l’Église de Jérusalem. Parce que nous voulons être avec Jésus et Sa communauté, dans Sa prière, dans Sa souffrance, dans Son sacrifice, dans Son esprit de partage et de compassion envers les larmes de tous les hommes d'aujourd'hui. » Le pèlerinage n’a duré que quelques jours, mais a été riche de rencontres et de partage. Les pèlerins, accueillis par le Fr. Francesco Patton, Custode de Terre Sainte, ont également visité le Studium Biblicum Franciscanum, afin d’y partager les joies et les défis de ce temps. La Fondation Homo Viator coordonne un certain nombre d'activités, dont les pèlerinages en Terre Sainte, en utilisant une méthode particulière inspirée du pèlerinage d'Egeria au IVe siècle. Textes et contextes sont ainsi explorés ensemble. C'est pourquoi le Studium Biblicum est un grand allié de leur mission, car là-bas, le texte biblique ouvre le contexte, et vice versa. P. RAIMONDO SINIBALDI Président de la Fondation Homo Viator - San Teobaldo « Pour comprendre le contexte, il faut connaître les sciences humaines. Elles nous apportent des éléments significatifs, comme l'histoire et la géographie, la topographie, l'archéologie, etc. D’où l'importance du Studium Biblicum Franciscanum. Parce que l'Évangile, la Parole de Dieu, nous aide à être plus "humains". » D'autres moments de partage ont eu lieu à Gethsémani, avec le Fr. Diego, également du diocèse de Vincence. Une autre visite a permis de renforcer les liens avec les Sœurs Dorothées de Jérusalem et de Bethléem, ainsi qu’avec la communauté locale, notamment en la personne du chauffeur Rimon, de Nazareth, qui travaille avec la fondation depuis 20 ans. Des rencontres qui ont aussi mené à un temps d'écoute des difficultés en cette période de guerre. Giulia, qui fait partie de l'Action Catholique, nous raconte qu'elle a été frappée de ne pas voir de pèlerins, des magasins fermés, et tant de désolation dans le cœur des habitants. GIULIA AGOSTINI Action Catholique Italie – Diocèse de Vincence « Le fait d'être ici, même en ces temps difficiles, est précisément une expérience concrète de fraternité. Nous ne laissons pas seuls nos frères et sœurs chrétiens qui vivent un temps d'épreuve sur cette terre. » Lauro, père de famille et journaliste pour le diocèse, a pu partager la lassitude des parents, qui pensent à l'avenir de leurs enfants, et aussi l'attrait de la communauté chrétienne, qui a besoin de présence et de proximité. LAURO PAOLETTO Journaliste – Diocèse de Vincence « Le Fr Diego Dalla Gassa, que nous avons rencontré, nous a dit : "pour celui qui souffre, savoir qu'il y a quelqu'un de proche fait toute la différence". Et il a donné l'exemple de la croix, quand Marie est sous la croix avec le disciple bien-aimé. C’est une grande invitation à être proche. Nous n'avons pratiquement rien fait en venant ici, mais ces mots ont donné tout un sens à notre pèlerinage, et nous ont permis d'inviter d'autres personnes à venir et à être proches de ces gens. » Lundi, avant de rentrer en Italie, les pèlerins ont également pu partager un moment fraternel avec le Cardinal Pierbattista Pizzaballa, Patriarche latin de Jérusalem. P. RAIMONDO SINIBALDI Président de la Fondation Homo Viator « Nous espérons que notre Fondation sera vraiment être une aide, un stimulant, une opportunité pour aider des hommes et des femmes à se mettre en route vers le Christ. » Source: Site Web Christian Media Center Photo: © shutterstock.com photo Video: © Christian Media Center © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique
Chers frères et sœurs, Que le Seigneur vous donne la paix ! Après avoir vécu plus de deux ans d'incertitude à cause du Covid, puis avoir expérimenté l'illusion d'un retour à la normale, nous avons été soudainement surpris, le 7 octobre, par le déclenchement d'une nouvelle guerre en Terre Sainte. Outre le fait qu’elle a provoqué des milliers de morts, elle a également de nouveau mis un terme à l’arrivée des pèlerins, obligé nos enfants à manquer l'école pendant de longues périodes, et laissé sans travail beaucoup de nos chrétiens en Terre Sainte, en particulier à Bethléem et en Palestine, mais aussi dans la Vieille Ville de Jérusalem et en Israël. Dans cette situation, nous ressentons un besoin de proximité et de solidarité de la part des chrétiens du monde entier. D'abord par la prière, car nous sommes convaincus que seule l'action de la grâce de Dieu peut changer les cœurs et les tourner vers le dialogue, la réconciliation et la paix. Ensuite, une solidarité et une proximité par le pèlerinage. Enfin, une proximité et une solidarité par le partage, notamment des ressources économiques. En tant que frères de la Custodie de Terre Sainte, il est de notre devoir, selon le mandat du Saint-Siège, de prendre soin des lieux saints, de les habiter et d'en faire des lieux de prière, accueillants pour les fidèles locaux et les pèlerins. Il nous faut aussi mettre en place des œuvres éducatives, telles que des écoles, des œuvres sociales, telles que des maisons pour personnes âgées et pour jeunes familles, des cliniques, des dispensaires, ainsi que des œuvres de promotion humaine par la création d'emplois. La collecte du Vendredi saint permet de couvrir une partie de ces frais, grâce à la générosité des fidèles du monde entier. En cette occasion, nous, frères de la Custodie de Terre Sainte, nous nous faisons mendiants, et nous faisons appel à vous pour que le Vendredi saint soit un jour de solidarité universelle, un jour où les chrétiens du monde entier prennent concrètement soin de l'Église Mère de Jérusalem, qui, en ce moment, en a grandement besoin. S'il vous plaît, ouvrez vos cœurs, et aidez-nous selon vos possibilités, afin que nous puissions nous aussi continuer à prendre soin de cette Terre Sainte et de ses enfants. Paix et bienveillance ! Source: Site Web Christian Media Center Photo : © Custodia Terrae Sanctae Video: © Christian Media Center © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique