Nouvelles de la Terre Sainte
Le dimanche 19 janvier, lors de la célébration des noces de Cana, une grande joie a enveloppé la Terre Sainte. Fr. IBRAHIM FALTAS, ofm Vicaire de la Custodie de Terre Sainte « Aujourd'hui est un jour spécial : nous célébrons le miracle des noces de Cana en Galilée. Mais toute la Terre Sainte célèbre aussi un autre "mariage" : le cessez-le-feu. Nous sommes remplis de joie à l'annonce de cette trêve, et nous prions Dieu qu’elle soit le début d’une paix authentique pour les peuples palestinien et israélien. » Pour l'occasion, les fidèles sont arrivés de Nazareth et de toute la Galilée jusqu'à l'Église du Premier Miracle de Jésus-Christ, construite sur les ruines du lieu où s'est produite la transformation de l'eau en vin lors des noces de Cana. Fr. HAITHAM YALDA HANO, ofm Curé latin de Cana, Galilée « En 1600 après J.-C., lorsque les franciscains sont arrivés sur le site, ils ont commencé des fouilles, mettant au jour les vestiges d'une église byzantine datant du IVe siècle. Ils ont également découvert une jarre datant du Ier siècle après J.-C., un témoignage que les noces de Cana, un événement d'une grande importance, ont bien eu lieu ici. » La messe solennelle a été présidée par le Fr. Ibrahim Faltas, vicaire custodial, accompagné de nombreux frères de la Custodie. Lors de son homélie, le frère Ibrahim a déclaré que le Christ était venu pour transformer nos vies, leur apportant joie et amélioration. Il a poursuivi en expliquant que le premier miracle de Jésus a été la transformation de l'eau en vin, tandis que le dernier a été la transformation du vin en Son sang lors de la Cène, pour nous donner la vie éternelle. Il a également abordé les difficultés et crises rencontrées aujourd'hui par de nombreuses familles. Fr. IBRAHIM FALTAS, ofm Vicaire de la Custodie de Terre Sainte « Les noces de Cana nous offrent un exemple de ce que devrait être la vie conjugale. Le Christ était présent et, lorsque le vin vint à manquer, Il est intervenu, sauvant la situation. Nous répétons toujours à tous, en particulier aux jeunes couples : mettez toujours le Christ au centre de votre foyer. » Le Fr. Ibrahim Faltas a également souligné que le seul commandement donné par la Vierge Marie était celui adressé aux serviteurs lors des noces, et qu'il était valable aussi pour nous : « Tout ce qu'Il vous dira, faites-le. » La Vierge Marie a reçu de grandes bénédictions en répondant oui à l'appel du Seigneur, sans se laisser influencer par la logique humaine. Pendant la messe, les fidèles ont renouvelé leurs promesses matrimoniales. Des roses ont été offertes aux épouses, tandis que des petites bouteilles de vin, symboles d'amour et de joie, ont été données aux maris. RABAB ZITOUN Cana, Galilée « Pour moi, en tant qu'épouse, et pour mon mari, il est essentiel de constamment renouveler nos vœux de mariage, et de maintenir le Seigneur au centre de nos vies. Car, sans Lui, le mariage ne peut perdurer. » LUAI ZAHER Cana, Galilée « Cette fête est aussi celle de la Sainte Famille, puisque les époux renouvellent leurs promesses matrimoniales en suivant l'exemple de Jésus, Marie et Joseph. » Fr. IBRAHIM FALTAS, ofm Vicaire de la Custodie de Terre Sainte « La guerre est terminée, et nous invitons tout le monde à revenir en Terre Sainte. Nous leur lançons un appel pour qu'ils viennent en vrais pèlerins. » La scène des noces de Cana et de la transformation de l'eau en vin regorge de significations spirituelles profondes. Certains Pères de l'Église la comparent à l'Église elle-même, représentée par la présence du Christ, de la Vierge, des disciples et des invités remplis de joie. Source: Site Web Christian Media Center Photo: © Christian Media Center Video: © Christian Media Center © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique
« Nous sommes venus pour vous dire que vous n’êtes pas seuls, que nous ne vous avons pas oubliés. Votre foi et votre résilience renforcent notre propre foi. Nous espérons que notre présence parmi vous vous encouragera et inspirera les chrétiens de nos différents pays à revenir en pèlerinage en Terre Sainte. » C'est sur ces mots que s'est achevée la visite de la Coordination Terre Sainte. Du 18 au 23 janvier, des évêques de plusieurs conférences épiscopales, notamment des États-Unis, d’Angleterre, d’Allemagne et d’Espagne, sont ainsi revenus, en pèlerins, en Terre Sainte. Pendant leur voyage, l’attention s’est portée sur la situation actuelle et ses répercussions sur la communauté chrétienne de Gaza et de la Cisjordanie. Créée à la fin du siècle dernier, lorsque le Saint-Siège a proposé aux évêques de différents pays de coordonner leurs efforts et leur engagement envers les Églises en Terre Sainte, la Coordination a connu une semaine riche en expériences significatives. Les évêques ont ainsi rencontré le Patriarche de Jérusalem des Latins et le nonce apostolique, et écouté le P. Gabriel Romanelli, curé de Gaza, et ses paroissiens. Ils ont également passé une journée avec Caritas Jérusalem, visitant des projets à Taybeh et Ramallah. Dans leur déclaration finale, les évêques ont exprimé leurs remerciements. « Merci pour votre accueil chaleureux, » ont-ils écrit, « et merci de nous avoir aidés à comprendre les efforts extraordinaires réalisés dans les domaines de la santé et de l’éducation. Merci également d'avoir partagé avec nous les difficultés que vous affrontez chaque jour. » Mgr NICHOLAS HUDSON Modérateur – Coordination Terre Sainte « Nous sommes profondément impressionnés par les différentes organisations caritatives qui travaillent avec les chrétiens et d’autres dans le besoin à travers la Terre Sainte. Nous sommes touchés par leur générosité d’esprit et leurs dons simples. Nous avons été particulièrement émus d’entendre parler de toutes les initiatives dans les domaines de la santé et de l’éducation. Nous savons que de nombreux chrétiens vivent des moments difficiles, avec des restrictions touchant les membres de leurs communautés. Et puis il y a le chômage : ce ne sont pas seulement les chrétiens qui en souffrent, bien sûr, mais aussi beaucoup d’autres confessions. » L’essence de cette Coordination repose sur 4 « P » : la P résence, la P rière, le P èlerinage et la P ression. Mgr NICHOLAS HUDSON Modérateur – Coordination Terre Sainte « Le premier de ces “P” est la P résence : nous sommes venus affirmer à tous les chrétiens qui choisissent de rester en Terre Sainte que nous soutenons leur engagement à rester fidèles au Christ sur la terre de Sa mort et de Sa résurrection. Le deuxième “P” est la Pr ière : nous venons prier avec les chrétiens de Terre Sainte, et, en priant avec eux, nous leur assurons que nous continurons de prier pour eux dans nos pays respectifs. Le troisième “P” est le P èlerinage : nous sommes venus pour mieux comprendre les défis auxquels sont confrontés les pèlerins lorsqu’ils se rendent en Terre Sainte. Nous espérons que notre visite encouragera d’autres à revenir, car il est temps de retrouver cette présence aux côtés des chrétiens de Terre Sainte. » Nous nous unissons, poursuit le communiqué, au Patriarche Pizzaballa et aux Ordinaires catholiques de Terre Sainte, dans l’espoir que le cessez-le-feu ne soit pas seulement une pause dans les hostilités, mais marque le début d’une paix véritable et durable ; « comme une lampe qui brille dans un lieu obscur, jusqu’à ce que le jour se lève et que l’étoile du matin se lève dans vos cœurs. » (2 Pierre 1:19) Source: Site Web Christian Media Center Photo: © Christian Media Center Video: © Christian Media Center © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique
Au milieu des décombres de la guerre et de la souffrance qui imprègne Gaza s'élève une voix porteuse d'espoir pour le monde, une voix qui invite l'humanité à soigner les blessures et à tracer un chemin vers la dignité et la paix. Le 16 janvier, le cardinal Pierbattista Pizzaballa, patriarche de Jérusalem des Latins, a adressé un message à toute l'humanité, rappelant que la fin de la guerre ne marquait pas la fin du conflit, et que la paix n'était pas simplement l'absence de combats, mais la construction d'une justice qui redonne de la valeur à l'être humain et du sens à la vie. Il a invité chacun à prendre la responsabilité de bâtir un avenir meilleur. S. B. le cardinal PIERBATTISTA PIZZABALLA Patriarche de Jérusalem des Latins « La nouvelle du cessez-le-feu est très positive, évidemment, et nous l’attendions depuis longtemps. Ce n’est toutefois pas la fin du conflit, même si une phase importante commence maintenant. Avec la fin des violences, nous devons également bâtir ou rebâtir un semblant de confiance entre les deux parties, afin de résoudre avant tout le grave problème humanitaire à Gaza, et pas seulement là-bas. » S. B. le cardinal PIERBATTISTA PIZZABALLA Patriarche de Jérusalem des Latins « Je pense qu’il est trop tôt pour parler de paix. Le cessez-le-feu n’est pas la fin du conflit, comme nous l’avons déjà dit. La paix nécessite des conditions, des attitudes, qui ne sont pas encore réunies et qui doivent encore être construites. Ce cessez-le-feu est toutefois assurément une étape nécessaire, accueillie favorablement, et essentielle pour initier ces processus qui, je le répète, seront longs et qui, je l’espère, mèneront à la justice, à la paix, à la sécurité ainsi qu’à la dignité et à la vérité pour tous. » En réponse à une question sur la communauté chrétienne à Gaza, le cardinal a souligné que les chrétiens partageaient la souffrance de Gaza comme tous les autres, car ils font partie intégrante du tissu social de la Terre Sainte, et ont traversé les mêmes douleurs et enduré les mêmes conditions difficiles. S. B. le cardinal PIERBATTISTA PIZZABALLA Patriarche de Jérusalem des Latins « À Gaza, tout le monde a été touché par ce conflit, et les chrétiens n'ont pas fait pas exception. Ils ont tout perdu, comme nous le savons tous - nous l’avons dit à plusieurs reprises. Ils sont tous regroupés dans les complexes des Églises latine et orthodoxe, dans l’attente de jours meilleurs. Même avec le cessez-le-feu, il n’y a pas de perspectives immédiates, car la reconstruction prendra beaucoup de temps. Mais nous sommes tous très heureux que cette communauté ait réussi à traverser ce conflit dramatique et difficile de manière aussi exemplaire, d'un point de vue chrétien. » S. B. le cardinal PIERBATTISTA PIZZABALLA Patriarche de Jérusalem des Latins « Nous sommes dans l’année de l’espérance, le Jubilé étant un signe d’espérance. Or l'espérance a aussi besoin d’actions concrètes - et ce n'est que la première étape, qui devra être suivie de beaucoup d’autres. Après la guerre, nous devons penser à la reconstruction. La reconstruction matérielle sera très compliquée et prendra beaucoup de temps. Mais il y a aussi la reconstruction des relations qui ont été détruites, de la confiance qui a été profondément blessée, voire mortellement blessée, entre Palestiniens et Israéliens. Sans parler des déchirements au sein même des populations respectives, divisées sur le conflit et la manière d’y faire face. Tout cela prendra du temps. Nous ne devons pas oublier la dignité et la vérité dans nos relations. Les délais seront très longs, il ne faut pas se bercer d’illusions, mais il faut s'y mettre dès maintenant. » Source: Site Web Christian Media Center Photo: © Christian Media Center Video: © Christian Media Center © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique
Lundi 20 janvier 2025, le père Ibrahim Nino, directeur du Bureau média du Patriarcat latin de Jérusalem, a interviewé le père Gabriel Romanelli, curé de Gaza, et le père Youssef Assad, prêtre vicaire, à la suite de l'annonce d'un cessez-le-feu à Gaza. Le père Romanelli a expliqué que la réaction de la paroisse à l'annonce du cessez-le-feu était empreinte d'un mélange de joie et d'espoir : « C'est un pas en avant significatif, porteur d'espoir, mais il ne marque pas la fin du conflit. Nous prions pour que ce soit le début d'une paix durable. Nous comptons sur les efforts internationaux pour mettre fin à la guerre et nous concentrer sur l'avenir du Moyen-Orient et de la Terre sainte . » Un calme longtemps attendu au milieu des destructions « Il rapporte que « le bruit des explosions et des drones a enfin cessé, ce qui a soulagé de nombreuses personnes. Certains ont quitté le monastère pour vérifier leurs maisons ou ce qu'il en restait. Certains ont découvert que leur maison était complètement détruite, tandis que d'autres n'ont pas encore retrouvé leur maison ou même reconnu les quartiers dans lesquels ils vivaient autrefois." Il a ajouté que la première phase de reconstruction, qui devrait durer 42 jours, est pleine de défis : « Les gens cherchent désespérément de l'aide pour faire face aux graves pénuries de produits de base comme l'eau, le carburant et la nourriture. Les difficultés sont palpables, mais l'espoir et l'endurance le sont tout autant, car la communauté s'accroche à la possibilité d'un retour à une certaine normalité. » « Grâce aux efforts du Patriarcat latin et de Malteser International, l'aide alimentaire continue de parvenir à des milliers de familles, en particulier avec l'arrivée récente de nouvelles cargaisons », a-t-il communiqué. En ce qui concerne la vie de la paroisse, il a déclaré : « Nous nous concentrons également sur l'organisation de la vie pastorale de la paroisse de Gaza. Il s'agit notamment d'assurer la sécurité de tous, de poursuivre les prières et de maintenir les activités quotidiennes, malgré les circonstances difficiles. " Éducation des enfants, soins de santé et soutien spirituel « Au milieu de la tourmente, nous nous engageons à veiller à ce que l'éducation des enfants se poursuive, même partiellement, pour ceux qui se réfugient à la paroisse. C'est pourquoi un temps spécifique a été réservé aux activités éducatives, visant à maintenir les élèves sur la bonne voie pour leur année scolaire 2023, avec un accent particulier sur la préparation aux examens critiques de Tawjihi. Cela donne un sentiment d'espoir bien nécessaire ». « En collaboration avec Caritas et les sœurs de Mère Teresa, nous fournissons une assistance médicale aux malades et aux nécessiteux dans la mesure de nos possibilités. En outre, nous avons créé des fraternités masculines et féminines pour favoriser un environnement spirituel enrichissant, notamment en mettant l'accent sur le développement des chorales et en encourageant une exploration plus profonde de la foi ». Lors de sa conversation avec le père Youssef, celui-ci a déclaré : « Nous sommes pleins d'espoir et nous travaillons à reconstruire notre avenir ». Malgré la douleur et la souffrance, la communauté reste concentrée sur la création d'une vie digne et d'un avenir meilleur. Message de gratitude pour le soutien continu Les fidèles ont exprimé leurs sincères remerciements au pape François et au cardinal Pierbattista Pizzaballa, patriarche latin de Jérusalem, ainsi qu'aux prêtres et aux sœurs qui les ont soutenus en ces temps sombres. Ils ont adressé un message émouvant au pape François : « Nous sommes heureux de nous unir pour remercier Sa Sainteté le Pape François pour son soutien et ses efforts continus en notre faveur. Du fond du cœur, nous le remercions et demandons au Seigneur de le bénir ainsi que son travail spirituel et humanitaire à Gaza et dans le monde entier. » Source: Latin Patriarchate of Jerusalem / lpj.org Photo : © Latin Patriarchate of Jerusalem / lpj.org © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique
P. Frans Bouwen, m.afr. Communauté des Pères Blancs « Célébrer la Semaine de prière pour l'unité des chrétiens à Jérusalem est une opportunité unique de prendre conscience de la richesse des différentes traditions qui composent le christianisme. La diversité au sein du christianisme est une véritable richesse, et le Concile Vatican II l’a explicitement reconnue, soulignant l'existence de traditions variées, de différentes manières de recevoir et de réfléchir sur la tradition, de prier et de célébrer l'Eucharistie. Jérusalem est un lieu spécial où nous pouvons vraiment expérimenter cette richesse. » P. Frans Bouwen, missionnaire d'Afrique et expert en œcuménisme, vit en Terre Sainte depuis plus de 55 ans. Il a consacré de nombreuses années à la préparation des Semaines de prière pour l’unité en tant que Président de la Commission épiscopale pour le dialogue œcuménique. Pour lui, cette semaine permet aux chrétiens de prendre toujours plus conscience qu’au fond, ils professent la même foi, et vénèrent les mêmes lieux où les mystères du salut se sont accomplis. P. Frans Bouwen, m.afr. Communauté des Pères Blancs « Nous avons besoin d’un témoignage chrétien commun, et je pense que nos Églises en sont conscientes. Les fidèles vivant dans ce pays sont d'ailleurs aussi particulièrement conscients de la nécessité d’un témoignage chrétien uni, pour regarder ensemble vers l’avenir et trouver, dans cette foi partagée, la force d’aller de l’avant. » Cette année, l'Église célèbre également le 700ᵉ anniversaire du Concile de Nicée, le premier Concile œcuménique chrétien. Une commémoration qui permet de réfléchir et de célébrer la foi commune des chrétiens, exprimée dans le Credo formulé lors du Concile. P. Frans Bouwen, m.afr. Communauté des Pères Blancs « Nicée touche à l'essence de notre foi : la divinité de Jésus-Christ. On se souvient du mot "homoousios", ce mot célèbre de Nicée, que nous traduisons par "consubstantiel", bien que personne ne sache exactement ce que cela signifie. Pourtant, le mystère est là : "Pleinement humain, pleinement divin", en une seule personne. Le Christ vécu cette histoire humaine, précisément dans ce pays où nous vivons. » Pour l’archevêque de l’Église anglicane de Jérusalem, le Révérend Hosam Naoum, accueillir l’une de ces prières est un honneur, car cela ouvre un espace de rencontre entre les différentes traditions et manifeste un engagement envers la communion. Le Révérend Hosam a lui-même servi pendant 12 ans comme secrétaire du Conseil des chefs des Églises. Révérend Hosam Naoum Archevêque de l’Église anglicane de Jérusalem « Nous, en tant qu'Église anglicane, avons le rôle de construire des ponts entre les différentes confessions et traditions. Nous sommes très orthodoxes dans notre doctrine, catholiques dans notre liturgie et nous mettons un fort accent sur la Parole de Dieu. » Une nouveauté cette année concerne le commentaire de l'Évangile : dans l'Église anglicane, c'est Mgr William Shomali qui a prononcé l’homélie, mettant en lumière le 700ᵉ anniversaire du Concile œcuménique de Nicée. Pour l'évêque anglican, qui a prêché dans l’église du Patriarcat latin, ce "geste" met en valeur ce qui unit les chrétiens, dans un chemin d'humilité pour avancer ensemble vers l'unité. Révérend Hosam Naoum Archevêque de l’Église anglicane de Jérusalem « C’est une très bonne nouvelle, et je tiens à remercier Sa Béatitude le Cardinal Pizzaballa pour cette merveilleuse initiative. Je pense que nous avons encore beaucoup à faire ensemble pour louer Dieu dans le lieu où Il est né, a grandi, est mort et est ressuscité. » P. Frans Bouwen, m.afr. Communauté des Pères Blancs « Je pense que nos Églises ici, et surtout nos fidèles, ont été d’une fidélité remarquable à travers les générations, malgré les nombreuses difficultés de l’histoire. Ils sont les pierres vivantes de la Terre Sainte, donnant vie aux lieux saints, qui, sans eux, ne seraient que des sites archéologiques ou des musées. Quand les pèlerins viennent à Jérusalem et voient ces chrétiens vivant autour de ces lieux saints et leur foi admirable, c’est un véritable témoignage. » La Semaine de prière pour l'unité des chrétiens nous invite à puiser dans notre héritage commun et à entrer plus profondément dans la foi qui unit tous les chrétiens. Source: Site Web Christian Media Center Photo: © Christian Media Center Video: © Christian Media Center © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique
Selon les données publiées par le Bureau central des statistiques israélien la veille de Noël 2024, environ 180 300 chrétiens résident en Israël, soit 1,8 % de la population totale. En 2023, le taux de croissance de la population chrétienne était de 0,6 %. Les données révèlent qu'environ 79 % des chrétiens d'Israël sont des chrétiens arabes, et représentent 6,9 % de la population arabe totale du pays. La plupart d'entre eux résident dans le nord ou à Haïfa. Parmi les chrétiens non arabes, 41,3 % vivent dans la région de Tel Aviv et dans la région centrale, tandis que 34,8 % résident dans le nord et à Haïfa. Les villes ayant la plus forte concentration de chrétiens arabes sont Nazareth, Haïfa, Jérusalem et Nof HaGalil. En ce qui concerne l'état civil, 762 nouveaux mariages entre chrétiens ont été enregistrés en Israël. L'âge moyen était de 31 ans pour les mariés et de 28 ans pour les mariées. Ces valeurs sont supérieures à la moyenne des autres religions, tant pour les hommes que pour les femmes. En 2023, les femmes chrétiennes d'Israël ont donné naissance à 2 193 enfants, dont environ 74 % (1 616 bébés) sont nés de femmes arabes chrétiennes. L'indice synthétique de fécondité des femmes chrétiennes est tombé à 1,2 enfant par femme. La taille moyenne des familles chrétiennes était quant à elle de 3, soit une valeur inférieure à celle des familles juives et musulmanes. Dans les familles chrétiennes ayant des enfants entre 0 et 17 ans, le nombre moyen d'enfants était de 2. Ces valeurs sont également inférieures à celles des familles juives et musulmanes. Au cours de l'année scolaire 2023/2024, plus de 26 000 élèves chrétiens ont fréquenté l'école primaire et secondaire, soit 1,3 % du nombre total d'élèves. Le nombre d'étudiants chrétiens dans les universités israéliennes s'élève quant à lui à 6 700, soit 2,2 % du nombre total d'étudiants dans les établissements d'enseignement supérieur. Le pourcentage de femmes parmi les étudiants chrétiens était de 61%, inférieur à celui des étudiants musulmans, mais supérieur à celui des étudiants juifs et d'autres religions. Dans la population active, le taux d'activité des chrétiens âgés de 15 ans et plus a atteint 70,2 % en 2023. Chez les chrétiens arabes, ce taux était supérieur à 62 %. Source: Site Web Christian Media Center Photo: © shutterstock.com photo Video: © Christian Media Center © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique
Parce que les enfants représentent l'avenir et le changement, leurs droits sont - ou devraient être - une priorité pour les sociétés du monde entier. Le 6 janvier, la marche annuelle pour la paix d'« Enfants sans frontières » a ainsi été lancée depuis l'église de la Nativité, à Bethléem. Au cours de l'événement, des enfants ont brandi des banderoles en solidarité avec les enfants de Gaza, demandant au monde de protéger les droits des enfants dans tous les recoins de la planète. Fr. PETER VASKO, ofm Président de la Fondation franciscaine de Terre Sainte « Nous célébrons aujourd'hui le 15e anniversaire de la fondation d'"Enfants sans frontières", un programme extraordinaire initié par le Fr. Ibrahim Faltas. Cette année, 180 enfants, vêtus de blanc, y ont participé avec enthousiasme, exprimant leur gratitude envers les donateurs de la Fondation franciscaine pour leur généreux soutien. Je ne les remercierai jamais assez, et je promets que nous continuerons à soutenir ces enfants, issus de familles en difficulté économique, afin qu'ils puissent s'amuser, travailler ensemble, jouer et socialiser. » Enfant de Bethléem « Votre générosité nous inspire. Merci de nous soutenir. » Enfant de Bethléem « Merci au P. Peter de nous apporter de l'espoir à travers le football. » Enfant de Bethléem « Merci, P. Peter, de croire en nous et en cette mission. Votre gentillesse veut tout dire, pour nous. Merci. » Enfant de Bethléem « Nous sommes très reconnaissants de votre soutien continu et de vos encouragements. » À la fin de la marche, le Fr. Ibrahim Faltas a rendu hommage au Fr. Peter Vasco, président de la Fondation franciscaine en Terre Sainte, pour rendre hommage à son soutien constant envers Enfants sans frontières et à son service infatigable en Terre Sainte. Depuis plus de quinze ans, le Fr. Peter est une source d'espoir pour d'innombrables enfants, de Jérusalem à Gaza en passant par Jéricho et Zababdeh. Fr. IBRAHIM FALTAS, ofm Vicaire de la Custodie de Terre Sainte « Le Fr. Peter accueille toujours avec enthousiasme les projets de nos enfants. Je remercie Dieu qu'Enfants sans frontières soit un si grand succès aujourd'hui. Ce n'est plus seulement un endroit où l'on joue au football, mais un environnement où les enfants peuvent acquérir de nombreuses compétences et forger leur caractère. Et tout ça grâce au Fr. Peter Vasco. Nous continuerons à soutenir et à agrandir ce projet. Merci beaucoup, Fr. Peter. » Fr. PETER VASKO, ofm Président de la Fondation franciscaine de Terre Sainte « Nous devons continuer à soutenir les jeunes de l'Église, en particulier ceux des écoles primaires, qui bénéficient de nos programmes sportifs. Plus de 700 étudiants et enfants bénéficient de ces initiatives. Je vous demande donc de continuer à soutenir la Fondation franciscaine en Terre Sainte, afin que nous puissions offrir encore plus de programmes sportifs à ces jeunes chrétiens, afin de contribuer à leur développement physique et psychologique. » Les enfants sont comme des pages blanches ; à nous de décider des couleurs qui y seront déposées, vives ou sombres. Source: Site Web Christian Media Center Photo: © Christian Media Center Video: © Christian Media Center © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique
Comme le veut la tradition, le Fr. Francesco Patton, Custode de Terre Sainte, est entré dans la ville par la tombe de Rachel avant de se diriger vers Star Street, accompagné par les autorités religieuses et civiles. Un groupe de scouts, le curé de Sainte Catherine, les frères de la communauté de Bethléem et les fidèles locaux ont tous participé à la procession. À son arrivée sur Manger Square, le Custode a été accueilli par les autorités et les citoyens locaux. Tout en se dirigeant vers la basilique de la Nativité, il a salué à nouveau les communautés orthodoxes. Il est ensuite entré dans l'église Sainte-Catherine pour un bref moment de prière et d'accueil par la communauté locale. Les premières vêpres ont été immédiatement célébrées après le déjeuner, et se sont ensuivies d'une procession dans la grotte de la Nativité. Après une pause d'une heure, l'office des lectures a également été célébré, suivi d'une seconde procession dans l'après-midi, vénérant le lieu saint au milieu des chants et des prières. Fr. ENRIQUE SEGOVIA, ofm Responsable de la communauté de Bethléem « C'est ici que l'on commémore la naissance de Jésus et la venue des mages qui, ayant appris la naissance du Christ, se sont rendus de Jérusalem à Bethléem pour vérifier la nouvelle et le contempler. » Apportant un peu de présence fraternelle et d'amitié, un groupe de 22 pèlerins de Bologne s'est parallèlement rendu en Terre Sainte pendant une semaine. L'année dernière, ils étaient venus nombreux et accompagnés du cardinal Matteo Zuppi ; ils avaient constaté les difficultés des locaux, qui souffrent de l'absence de pèlerins à cause de la guerre. Ils ont promis de revenir et d'être proches comme de vrais frères dans le Christ... et ils l’ont fait. P. STEFANO OTTANI Vicaire général de Bologne « Ce deuxième pèlerinage est la réalisation de notre promesse. Malheureusement, je dois dire que cette fois encore, nous avons rencontré beaucoup de gens qui nous ont dit : "Vous êtes les premiers depuis le 7 octobre". Si cela nous réjouit, parce que nous voulons vraiment apporter un signe de fraternité et de solidarité autour de nous, cela nous attriste aussi, parce que cela met en évidence une distance que nous aimerions surmonter. Nous aimerions vraiment convaincre d'autres croyants de venir en pèlerinage, car c'est une expérience extraordinaire, non seulement d'un point de vue spirituel, mais aussi et avant tout parce que c'est l'occasion de rencontrer nos frères et sœurs chrétiens. » Depuis Rhodes, où la Custodie a une mission pastorale, le Fr. John Luke nous a parlé des « réfugiés lointain s ». Fr. JOHN LUKE GREGORY, ofm Curé – Sainte Marie de la Victoire – Rhodes « Participer à cette célébration fut un privilège. Moi aussi, je viens de loin, de Rhodes, et les réfugiés que nous accueillons là-bas viennent aussi de loin. Mais il y a toujours de l'espoir. En grec, on appelle cette fête "lumière", ce qui est très beau : car elle nous rappelle que même dans l'obscurité, il y a toujours Jésus, cette lumière qui ne s'éteint jamais. » Le lundi 6, à 10 heures, dans l'église Sainte-Catherine, le Fr. Francesco a présidé la messe du jour. Il nous a guidés à travers l'expérience du pèlerin en quête d'espérance. Fr. FRANCESCO PATTON, ofm Custode de Terre Sainte « Comme les Mages, nous nous mettons en route précisément parce que nous sommes à la recherche de Jésus. En tant que pèlerins, nous avons besoin de beaucoup de patience, la patience de ceux qui sont capables de persévérer même sur un chemin semé d'embûches, et de ceux qui savent attendre. J'aime beaucoup le fait que, dans les représentations de la rencontre entre Jésus et les Mages, ces derniers sont souvent dépeints comme un groupe constitué d’un jeune homme, d’un homme mûr et d’un vieillard. Presque comme pour dire que c’est tout au long de notre vie qu’il nous faut être des pèlerins. Mais sans une profonde confiance d'une part, et sans beaucoup de patience d'autre part, il est difficile d'aller à la rencontre du Christ. » La fête de l'Épiphanie, dans la tradition de la Custodie, présente un aspect très intéressant. Le responsable de la communauté de Bethléem nous explique. Fr. ENRIQUE SEGOVIA, ofm Responsable de la communauté de Bethléem « Nous représentons les Rois Mages, Melchior, Gaspar et Balthasar, via trois frères de la Custodie. L'un d'eux – le responsable de cette communauté, en l'occurrence moi – apporte l'or. Viennent ensuite l'encens, apporté par le secrétaire de la Custodie, et la myrrhe, apportée par le responsable de l'infirmerie, qui prend soin de nos frères en service. C'est une offrande que nous apportons en souvenir, en cadeau de ce que les rois ont fait il y a deux mille ans. » Fr. ENRIQUE SEGOVIA, ofm Responsable de la communauté de Bethléem « Les Mages symbolisent également l'universalité. Gaspar, Melchior et Balthasar viennent de cultures, de nations, de races et de langues différentes. Pourtant, au nom de Jésus, tout genou fléchira, au ciel et sur la terre, et toute langue proclamera qu’Il est le Seigneur de l'univers. L'universalité de la foi, de croire en Jésus-Christ ; voilà ce que nous enseignent les Mages. » Participer à cette « manifestation », c'est être saint, c'est-à-dire appartenir à Dieu, tout en vivant pleinement son temps. Car la foi chrétienne n'est pas la négation de l'expérience humaine, mais son accomplissement. Un message puissant et révolutionnaire qui se « manifeste » dans un enfant né parmi les marginaux, dans un endroit où les premiers arrivés sont les plus « éloigné s ». Source: Site Web Christian Media Center Photo : © Custodia Terrae Sanctae Video: © Christian Media Center © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique