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L’Ordre équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem est un ordre de chevalerie, placé sous l’autorité directe du Pape et dirigé par un Cardinal Grand Maître, qui œuvre pour aider la communauté chrétienne de Terre Sainte dépendant du Patriarcat latin de Jérusalem, et répartie aujourd’hui sur les territoires de Jérusalem, d’Israël, de Palestine, de Jordanie et de Chypre.
Sa devise est « Deus lo vult » (Dieu le veut).
L’Ordre comporte actuellement environ 30.000 membres présents dans plus de trente-cinq pays.
Les membres prennent un double engagement :
- Soutenir spirituellement et matériellement (écoles, cliniques, orphelinats, …) les chrétiens de Terre sainte
- Approfondir ensemble leur foi
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Nos dernières nouvelles
Samedi 7 juin 2025, Sa Béatitude le Cardinal Pierbattista Pizzaballa, Patriarche latin de Jérusalem, présidait une messe solennelle pour la célébration du Jubilé des familles, organisée par le Patriarcat latin de Jérusalem dans le cadre des initiatives spirituelles et pastorales de l'année jubilaire 2025 en Terre Sainte. La célébration, qui s'est déroulée au Sanctuaire de Notre-Dame Reine de Palestine à Deir Rafat, rassemblait évêques, prêtres, religieux et religieuses, ainsi que de nombreuses familles et fidèles de diverses paroisses du diocèse. Ils ont uni leurs prières pour les familles confrontées à des défis, mais aussi pour rendre grâce pour le don de la famille et pour renouveler leur engagement à vivre selon les valeurs de l'Évangile. La famille au cœur de l'Église et de la société Dans son homélie, le cardinal Pizzaballa a souligné le rôle central de la famille dans l'Église et la société, la décrivant comme « l'Église domestique, le lieu où la foi est semée pour la première fois et où les valeurs qui façonnent l'avenir de la société sont formées ». Il a également évoqué les préoccupations des jeunes d'aujourd'hui « profondément influencés par l'image que les médias donnent de la vie familiale. C'est pourquoi nous devons témoigner de la véritable signification et de la beauté d'une famille unie dans le Christ, même au milieu des défis de notre temps ... La génération d'aujourd'hui a peur du mot « pour toujours », du fait qu'une famille est censée durer éternellement. Elle a peur de l'engagement. Nous sommes appelés à nous demander : pourquoi ? C'est parce que Jésus n'est plus au centre de nos vies, de nos décisions et des épreuves que nous pouvons rencontrer. » Une célébration joyeuse et un pèlerinage de foi Après la célébration eucharistique, les participants ont fait le tour du sanctuaire en portant une icône de la Sainte Famille, accompagnés par des hymnes et des prières exprimant la joie de la foi et l'unité des familles chrétiennes. La procession s'est achevée par la prière du Jubilé et une dernière bénédiction du cardinal, qui a invoqué la grâce de Dieu sur toutes les personnes présentes, priant pour que « chaque famille de cette Terre Sainte soit un signe vivant d'espoir, de réconciliation et de paix ». Des témoignages sincères De nombreux participants ont exprimé leur joie profonde et leur émotion, notant que cet événement était plus qu'une simple célébration, c'était un véritable renouveau de l'esprit de famille. Un père a parlé des difficultés quotidiennes rencontrées pour élever ses enfants dans un contexte de pressions économiques et sociales, déclarant que les paroles du Cardinal lui avaient donné « un sentiment renouvelé d'espoir et de détermination à continuer ». Une mère a ajouté : " J'ai le sentiment que l'Église nous voit, qu'elle entend nos préoccupations et qu'elle marche avec nous. Cette célébration m'a rappelé que je ne suis pas seule sur ce chemin ". Un jeune homme a exprimé sa joie de voir des familles prier et participer ensemble à la messe : " Nous avons grandi dans la foi, mais aujourd'hui, nous avons besoin de la voir vivante dans les visages de nos enfants. " Source: Latin Patriarchate of Jerusalem / lpj.org Photo : © Latin Patriarchate of Jerusalem / lpj.org © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique
plaques murales en céramique de la Vieille Ville de Jérusalem révèlent les secrets d’un art ancestral, transmis depuis plus d’un siècle au sein d’une famille arménienne. HAGOP KARAKASHIAN Chrétien arménien de Jérusalem Je suis issu de la troisième génération de la famille Karakashian, spécialisée dans la céramique arménienne à Jérusalem. Tout a commencé en 1919, sous le Mandat britannique, lorsque le gouverneur de l’époque, Sir Ronald Storrs, exprima le souhait de restaurer les carreaux Qashani du Dôme du Rocher. Pour ce faire, il invita à Jérusalem un maître céramiste arménien, David Ohannessian, originaire de la ville de Kütahya, en Turquie, afin qu’il examine le projet et en réalise une étude préliminaire. À l’issue de cette étude, il fut décidé de remplacer 48 000 carreaux entourant le Dôme. Ohannessian retourna alors à Kütahya pour constituer une équipe d’artisans, parmi lesquels se trouvaient mon grand-père, Megerditch Karakashian, et Nishan Balian, spécialiste du modelage de l’argile. La maîtrise de cet art a été une voie de survie pour trois familles arméniennes, qui ont échappé aux atrocités perpétrées par les Ottomans lors des massacres de leur peuple. HAGOP KARAKASHIAN Chrétien arménien de Jérusalem Les trois familles quittèrent la Turquie durant les massacres des Arméniens perpétrés par les Ottomans et arrivèrent à Jérusalem, où elles se distinguèrent en réalisant des échantillons de carreaux à soumettre à l’approbation des autorités britanniques. Les Anglais apprécièrent grandement leur travail et approuvèrent leurs modèles, mais les Awqaf islamiques empêchèrent la poursuite du projet, arguant que les chrétiens arméniens n’étaient pas autorisés à travailler sur une propriété religieuse islamique (waqf). Ce refus fut néanmoins à l’origine du premier atelier de céramique en Terre Sainte, fondé en 1919. HAGOP KARAKASHIAN Chrétien arménien de Jérusalem La deuxième génération était représentée par mon père et mon oncle. En 1966, mon père Stepan Karakashian, fut chargé par la Jordanie en 1966 de réaliser des plaques en céramique dans la Vieille Ville, en arabe et en anglais. HAGOP KARAKASHIAN Chrétien arménien de Jérusalem En 1967, avec l’arrivée des Juifs, le maire israélien de l’époque, Teddy Kollek, demanda à mon père d’ajouter les noms des rues également en hébreu, au-dessus de l’arabe et de l’anglais. Cette disposition témoigne donc que la langue hébraïque n’a été ajoutée qu’après 1967. Ces plaques murales trilingues offrent aux pèlerins une image vivante du tissu social et religieux de la Ville Sainte. HAGOP KARAKASHIAN Chrétien arménien de Jérusalem Je crois que le nombre de plaques réalisées par mon père s’élève à environ 250, car Jérusalem compte de nombreux quartiers et ruelles. Concernant la présence arménienne dans la ville de Jérusalem, Hagop affirme : HAGOP KARAKASHIAN Chrétien arménien de Jérusalem Beaucoup de jeunes ont quitté Jérusalem pour émigrer aux États-Unis, en Australie et au Canada, en raison de l’instabilité politique de la région, du manque d’opportunités professionnelles et, par conséquent, de la difficulté à fonder une famille. Malheureusement, le nombre d’Arméniens a ainsi diminué. Mais malgré tout, nous sommes toujours là et nous espérons que la guerre prendra fin et que le tourisme recommencera comme avant, afin que nous puissions rester et continuer à vivre ici. Source: S ite Web Christian Media Center Photo: © Christian Media Center Video: © Christian Media Center © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique
Cheminons avec Marie vers les montagnes de Judée, jusqu’à la maison de sa cousine Élisabeth. Avec l’aide du Frère Sergio Olmedo, guide en Terre Sainte, allons visiter et découvrir le Sanctuaire dédié à la Mère de Dieu. Fr. SERGIO OLMEDO, ofm Guide – Custodie de Terre Sainte Tout ce que nous célébrons ici, dans le village d’Ein Karem, a également été l’objet d’études approfondies d’un point de vue scientifique. Depuis 1938, lorsque le Père Custode de l’époque, Alberto Gori, décida de restaurer ce lieu que les franciscains avaient définitivement acquis au XVIIe siècle, l’église fut reconstruite, forte déjà d’une histoire séculaire. En faisant appel à Antonio Barluzzi, ils ont choisi d’offrir cet hommage à la Très Sainte Vierge Marie. Dans un ouvrage rédigé par le Père Bellarmino Bagatti, archéologue de Terre Sainte, sont recensées des découvertes datant de l’époque romaine concernant les fondations de l’édifice. On peut encore y voir des vestiges de l’église byzantine ainsi que de celle des Croisés. Fr. SERGIO OLMEDO, ofm Guide – Custodie de Terre Sainte. Il existe d’anciens textes qui mentionnent, par exemple, « l’antre d’Élisabeth la Juste » ou encore « la grotte d’Élisabeth la Juste », et ce jusqu’au VIIe siècle. À partir de cette époque, apparaît la mémoire d’une église dédiée à Sainte Élisabeth, lieu de pèlerinage pour la communauté chrétienne de Jérusalem. Les fresques représentent des scènes des Saintes Écritures, des événements marquants de l’histoire de l’Église ainsi que les principaux dogmes marials. La peinture centrale est l’œuvre de Francesco Manetti, qui, avec Cesare Vagarini, a peint la majeure partie de l’église. Fr. SERGIO OLMEDO, ofm Guide – Custodie de Terre Sainte L’abside, par exemple, représente la Vierge Marie comme un palmier qui se dresse dans le désert. C’est pourquoi nous retrouvons de nombreuses palmes, partout, sur les fenêtres, réalisées de différentes manières, ainsi que sur le sol. Marie est honorée par cette église, qui a été confiée aux mains du Custode de l’époque, successeur d’Alberto Gori, à savoir Giacinto Faccio. C’est lui qui a offert ce lieu à la Vierge. Et saint François, notre père, a béni cette initiative. Sur le côté droit, des fresques évoquent l’Église triomphante. En bas, on trouve l’épisode du miracle où Jésus chasse le démon, et la femme qui le bénit en proclamant : « Heureuse la mère qui t’a porté en elle, et dont les seins t’ont nourri ! » En tournant le regard vers la gauche, on peut voir un tableau avec toutes les églises mariales d’Europe, et en dessous, la représentation d’Élisabeth allant à la rencontre de Marie. Fr. SERGIO OLMEDO, ofm Guide – Custodie de Terre Sainte Autour de nous, on distingue, par exemple, le concile d’Éphèse de 431, le premier à avoir proclamé que Marie est Mère de Dieu. À ses côtés se trouve la Vierge Marie, figure de santé et de salut pour ceux qui placent en elle leur espérance, refuge des pécheurs, accueillant sous son manteau tous les hommes. En effet, l’une des particularités de cette fresque est la figure d’Antonio Barluzzi, cet homme chauve que l’on aperçoit, regardant vers nous, à côté de la dame vêtue de jaune. La troisième fresque représente notre Mère comme Médiatrice : les noces de Cana. Enfin, sur la quatrième fresque est représentée la bataille de Lépante, survenue le 7 octobre 1571. Pour finir, le bienheureux Jean Duns Scot, ardent défenseur de la thèse de l’Immaculée Conception. Les femmes juives décrites dans la Bible et représentées dans le Sanctuaire, attirent également l’attention de la population juive locale. Fr. SERGIO OLMEDO, ofm Guide – Custodie de Terre Sainte Ce lieu est le Sanctuaire marial par excellence de la Judée, mais il est aussi profondément empreint de féminité. Les femmes israéliennes aiment s’y rendre, car lorsqu’elles y voient représentées Yaël, Judith, Myriam, Déborah ou Sara, elles s’y reconnaissent intimement ; la Vierge elle-même les résume, sans doute, toutes en sa personne. Ainsi, l’importance de ce Sanctuaire réside dans sa capacité à toucher le cœur du peuple juif dans son ensemble, et non celui des femmes seulement, puisque des étudiants également viennent le visiter. Nous aussi, nous sommes venus nombreux, ce samedi 31 mai, en la fête de la Visitation, pour honorer la Très Sainte Vierge Marie et Sainte Élisabeth. Le Frère Francesco Patton, Custode de Terre Sainte, a présidé l’Eucharistie et, dans son homélie, il a évoqué son parcours en tant que Custode. Neuf ans plus tôt, il célébrait déjà dans cette même église, en attendant le début de son service à la Custodie. Fr. FRANCESCO PATTON, ofm Custode de Terre Sainte Le verbe visiter revêt pour moi une importance toute particulière, car je relis ces neuf années comme un véritable pèlerinage. Non seulement à travers les Lieux Saints, mais à travers tout le territoire de la Custodie, dans le désir constant d’aller à la rencontre des personnes. Pour embrasser un tel service, il fallait faire confiance ; c’est pourquoi la dimension de la foi, me semble-t-il, est essentielle dans tout choix de vie. Exulter, oui — car c’est avec une profonde gratitude qu’au terme de ces neuf années, je me dois aussi, en toute honnêteté, de remercier Dieu : car ce fut, sans doute, l’expérience la plus significative de toute ma vie. Et comme Marie, nous avons été accueillis par la communauté des frères, qui prépare toujours une table généreuse pour accueillir tous ceux qui viennent rendre grâce au Seigneur pour ses bienfaits innombrables. Source: Site Web Christian Media Center Photo: © Christian Media Center Video: © Christian Media Center © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique
Une nouvelle année scolaire s’est déjà écoulée, sur fond de la tragique situation à Gaza, où des milliers d’enfants et de jeunes n’ont pu goûter à la joie d’un parcours scolaire vécu dans la paix. Malgré les difficultés rencontrées, la Custodie de Terre Sainte a poursuivi son engagement en faveur de l’éducation des enfants et des jeunes, en Israël et en Palestine, dans le but de leur offrir une lueur d’espérance en un avenir meilleur, fondée sur l’apprentissage de la paix et du bien-vivre entre les peuples. À l’École de filles de Terre Sainte à Bethléem, le 22 mai, 51 jeunes filles ont reçu leur diplôme. Sœur Intisar, de la Congrégation de Saint-Joseph, se réjouit de pouvoir pour la première fois, contribuer à l’accomplissement de ce rêve. Sr. INTISAR SHARM Directrice de l’École de Filles de Terre Sainte – Bethléem La cérémonie de remise des diplômes de cette année revêt un caractère tout particulier : car même si nos cœurs sont tristes à cause des nombreuses pertes humaines et des souffrances qui persistent, nous ne pouvons ignorer la joie de ces jeunes filles nouvellement diplômées, ni celle, qu’elles offrent à leurs familles. Sœur Intisar a souligné l’engagement actif des jeunes filles au sein de leur communauté, et a formulé l’espoir que nombre d’entre elles puissent, à l’avenir, accéder à des postes de responsabilité, afin de contribuer à la promotion et au développement de leur pays. À Jérusalem, dans l’auditorium Notre-Dame, le samedi 24 mai, 41 jeunes – filles et garçons – ont obtenu leur diplôme de fin d’études, dans les filières scientifique et littéraire. Là aussi, une pensée émue a également été adressée aux étudiants de Gaza, aux récents événements tragiques, et aux profondes souffrances que la guerre imprime dans les cœurs. Un petit hommage a été rendu à la professeure Fida, grande collaboratrice de la Terra Sancta School. Fr. IBRAHIM FALTAS, ofm Directeur de la Terra Sancta School C’est une grande joie pour moi de savoir qu’ils sont heureux. Nous avons travaillé ensemble pendant 9 ans dans cette école et, grâce à Dieu, nous l’avons transformée à travers de nombreux projets : aujourd’hui, elle est entièrement rénovée. Ils ont pu être témoins de cette métamorphose — le théâtre, la piscine, les laboratoires... tout est désormais à leur disposition. Le résultat est que tout le monde était heureux, y compris les ambassadeurs et les consuls, en voyant ces jeunes qui se sont véritablement investis avec talent et détermination. MICHEL JIHAD ZOUGHBI Diplômé Je me sens très inquiet et effrayé, car c’est une nouvelle étape. J’espère que tout ira pour le mieux. LARA NIZAR ARY Diplômée À présent, nous nous apprêtons à tourner notre regard vers l’avenir, vers de nouvelles expériences et de nouveaux défis. Nous emportons avec nous tout ce que nous avons appris. Nous nous engageons à poursuivre notre croissance, notre apprentissage et à bâtir, jour après jour, la meilleure version de nous-mêmes. À toutes les familles présentes, un vœu de paix fut adressé pour protéger l’avenir de leurs enfants et petits-enfants. JAWAD ZOUGHBI Oncle de Michel Je suis très heureux que mon cousin ait obtenu son diplôme, et nous espérons que la paix s’étende sur toute la Terre. MICHEL ZOUGHBI Grand-père de Michel Nous espérons que la paix viendra pour cette Terre, et aussi pour le reste du Moyen-Orient. Fr. IBRAHIM FALTAS, ofm Directeur de la Terra Sancta School Il faut au moins une chose pour donner de la joie aux personnes : dans cette réalité difficile que nous traversons, ces fêtes et ces initiatives sont essentielles pour raviver l’espérance. Source: Site Web Christian Media Center Photo: © Christian Media Center Video: © Christian Media Center © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique