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L’Ordre équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem est un ordre de chevalerie, placé sous l’autorité directe du Pape et dirigé par un Cardinal Grand Maître, qui œuvre pour aider la communauté chrétienne de Terre Sainte dépendant du Patriarcat latin de Jérusalem, et répartie aujourd’hui sur les territoires de Jérusalem, d’Israël, de Palestine, de Jordanie et de Chypre.
Sa devise est « Deus lo vult » (Dieu le veut).
L’Ordre comporte actuellement environ 30.000 membres présents dans plus de trente-cinq pays.
Les membres prennent un double engagement :
- Soutenir spirituellement et matériellement (écoles, cliniques, orphelinats, …) les chrétiens de Terre sainte
- Approfondir ensemble leur foi
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Nos dernières nouvelles
Pour beaucoup, l'été n'est qu'une pause dans les études ou une occasion d'échapper à la routine quotidienne. Mais d'un point de vue chrétien, l'été n'est pas seulement un temps libre - c'est une saison de grâce, une occasion précieuse de croissance spirituelle et éducative, en particulier pour la jeune génération. L'Église ayant proclamé l'année 2025 « Année de l'espérance », notre responsabilité redouble en guidant cette saison vers la plantation de l'espérance dans le cœur de la génération montante, faisant de l'été un temps fructueux sur les plans spirituel, humain et pastoral. Renouveler la relation personnelle avec le Christ Les jeunes ont souvent du mal à maintenir leur vie spirituelle pendant l'année universitaire en raison d'un emploi du temps chargé et de la pression. Mais l'été offre une occasion unique de redécouvrir leur relation avec le Seigneur : en s'engageant dans des temps de prière et de méditation personnels et communautaires en participant à des retraites spirituelles, à des camps et à des activités de l'Église. Ces expériences peuvent leur ouvrir de nouveaux horizons et éveiller en eux le désir de se rapprocher de Jésus, véritable source d'espérance. L'été n'est pas seulement une période de repos et de loisirs, mais une saison qui peut porter du fruit dans la vie des jeunes lorsqu'elle est orientée vers des activités significatives, formatrices et fondées sur des valeurs. Favoriser l'esprit de communauté et l'appartenance à l'Église De nombreux jeunes souffrent d'isolement ou d'un sentiment de vide émotionnel et de déconnexion. L'été est un moment privilégié pour les réintégrer dans la vie communautaire de l'Église et les aider à s'éloigner de la technologie et des médias sociaux, qui ont souvent entravé le développement de relations humaines saines et authentiques. Cela peut se faire par le biais de : diverses formes de bénévolat, que ce soit au niveau de la paroisse ou de la communauté randonnées dans la nature et explorer l'environnement qui nous entoure, ce qui permet également de rencontrer de nouvelles personnes et d'élargir leurs perspectives. d'activités qui favorisent l'amitié et la coopération, renforcent leur identité ecclésiale et leur sentiment d'appartenance à une communauté vivante. Cette appartenance leur procure non seulement un sentiment de sécurité, mais leur fait également sentir que l'Église est leur maison et que leur été au sein de celle-ci a un sens et une mission. Activer le potentiel des jeunes Les jeunes ont un grand potentiel, mais il reste souvent inexploité ou négligé. En tant qu'Église, nous sommes appelés à canaliser cette énergie vers le bien : en les impliquant dans des actes d'amour, tels que la visite des malades et des personnes dans le besoin en les encourageant à participer à des ateliers ecclésiaux, environnementaux ou sociaux En leur confiant la responsabilité de diriger ou d'organiser certaines activités et certains camps, avec un encadrement pédagogique approprié pour en assurer la réussite. Lorsque les jeunes réalisent la différence qu'ils peuvent apporter en jouant un rôle actif, ils passent du statut de bénéficiaires passifs à celui de témoins de l'espérance dans leur entourage. L'espérance, une vertu chrétienne vivante L'espérance n'est pas seulement un sentiment positif ou un souhait, c'est une vertu chrétienne que nous vivons et apprenons. À une époque où l'anxiété et le désespoir sont omniprésents chez les jeunes, l'Église a le devoir de semer dans leur cœur une culture de l'espérance, non pas avec des promesses vides, mais en montrant que Dieu est présent et qu'il guide l'histoire. Pour ce faire, il faut les former à une vision chrétienne réaliste du monde, qui embrasse à la fois la Croix et la résurrection, afin qu'ils apprennent que l'espérance ne signifie pas nier la douleur, mais croire que Dieu est à l'œuvre même dans les épreuves. L'Année de l'espérance n'est pas un simple slogan, c'est un appel à porter cette lumière dans le monde. Et l'été est le moment idéal pour planter cette lumière dans le cœur des jeunes afin qu'ils deviennent à leur tour les témoins d'une espérance qui ne déçoit pas, comme nous le rappelle saint Pierre : « Soyez prêts à tout moment à présenter une défense devant quiconque vous demande de rendre raison de l’espérance qui est en vous » (1 Pierre 3:15). En conclusion Avec son calendrier allégé et ses espaces extérieurs, l'été est la saison idéale pour former de nouvelles générations qui porteront le flambeau de l'espoir. Ce qu'il faut, ce ne sont pas nécessairement de grands projets, mais plutôt une pensée créative, une intention sincère et des efforts constants. L'Église est appelée à être un lieu vivant - un lieu qui ne s'endort pas pendant l'été, mais qui tend la main, va chercher les jeunes là où ils sont et leur offre un beau message : Vous comptez. Dieu vous aime. Et votre espérance en Lui ne sera jamais vaine. Fr. Ibrahim Nino Source: Latin Patriarchate of Jerusalem / lpj.org Photo : © Latin Patriarchate of Jerusalem / lpj.org © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique
Fr. FRANCESCO PATTON, ofm Custode de Terre Sainte C'était une fête très importante pour eux. Nous avions dû l’annuler, mais ensuite, à juste titre, le directeur de l’école, le Frère Ibrahim, a voulu à nouveau organiser cette fête pour les enfants, car ils l’avaient bien méritée. Et je pense que c’était une très belle chose pour eux. C’est entre sourires, émotion et innocence que se sont tenues les cérémonies de remise des diplômes des enfants des écoles Terra Sancta de Jérusalem et Beit Hanina : un moment de fête rythmé par les danses, les chants et les rêves de paix. Fr. PAULO FRANCISCO PAULISTA Directeur de la Terra Sancta School – Beit Hanina Chaque année, nous essayons de choisir un thème différent pour inspirer la cérémonie de remise des diplômes, et cette année, nous avons pensé aux rêves. Une journée pour découvrir leurs désirs, leurs rêves. Cela a été très difficile pour les enfants : ils vivent leur deuxième année de guerre, et les dix derniers jours ont été marqués par l’affliction et l’angoisse. Chaque cérémonie s’est déclinée autour d’un thème créatif, pensé pour donner vie aux rêves et aspirations des enfants. À l’école de Beit Hanina, les jeunes diplômés ont été les acteurs d’un « voyage imaginaire » original. Comme dans un aéroport : des destinations variées, un comptoir d’enregistrement, des billets symboliques… Une invitation à s’envoler par l’imaginaire et à regarder loin, bien au-delà de toutes les frontières. Fr. PAULO FRANCISCO PAULISTA Directeur de la Terra Sancta School – Beit Hanina L’idée, en réalité, est simple : voyager, aller au-delà… Qu’ils soient heureux et cessent, ne serait-ce qu’un instant, de penser à ce qu’ils ont traversé. Un immense merci aux enseignantes, extraordinaires dans la préparation de cet événement. Soixante-huit enfants ont reçu leur diplôme, et tous resteront pour leur entrée en cours préparatoire (CP)— aucun ne changera d’école. Ils sont heureux et fiers de ce que nous leur offrons. À Jérusalem, en revanche, la scène s’est animée avec l’énergie d’un spectacle inspiré de Got Talent, où les enfants ont présenté des chants, des danses et de petites scènes de théâtre, dévoilant avec enthousiasme leurs talents. Des approches différentes, mais un message unique : croire en ses rêves, cultiver la confiance et valoriser ce qui rend chacun unique. Fr. FRANCESCO PATTON, ofm Custode de Terre Sainte Nous avons les sanctuaires comme œuvre religieuse, les paroisses comme activité pastorale, mais les écoles représentent sans doute l’œuvre sociale la plus importante, car elles forment les nouvelles générations : elles les forment à une mentalité ouverte, les éduquent à la coexistence et à la paix. Je voudrais que toutes les écoles de ce pays puissent s’inspirer de ce modèle. Source: Site Web Christian Media Center Photo: © Christian Media Center Video: © Christian Media Center © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique
Ce 22 juin, vingt-cinq chrétiens ont été martyrisés à l’intérieur de l’église Saint-Élie, dans le quartier de Dweila’a à Damas – en Syrie –, lors d’une messe qui s’est transformée en massacre. Un kamikaze affilié à l’État Islamique (EI) s’est fait exploser parmi les fidèles, dans l’un des attentats les plus atroces de ces dernières années envers les chrétiens de Syrie. S.B. JEAN X YAZIGI Patriarche d’Antioche et de tout l’Orient pour les Grecs-Orthodoxes « Quel genre d’attaque est-ce donc ? Dans une église, alors que les fidèles prient et répètent : “En paix, prions le Seigneur. Seigneur, prends pitié.” Nous sommes une composante essentielle de ce pays, et nous le resterons. Vous vous souvenez quand les deux évêques d’Alep, Paul et Jean, ont été enlevés ? Et quand les religieuses de Maaloula ont été kidnappées ? Et pourtant, nous sommes toujours là. Ce crime odieux a été commis avant-hier. Et nous continuerons d’exister. Nous lançons un appel à notre Président, pour un gouvernement qui ne se laisse pas distraire par des décisions inutiles à mentionner ici. Nous demandons un gouvernement qui prenne ses responsabilités et ressente la douleur de son peuple. » De Jérusalem à Beyrouth, du Caire à Bagdad, les mêmes prières se sont élevées : « Les explosions ne nous terroriseront pas et elles ne viendront pas éteindre une présence enracinée depuis deux mille ans. Les chrétiens ne sont pas des hôtes de passage sur cette terre : ils en sont les racines profondes. Comme l’a écrit saint Paul dans sa deuxième lettre aux Corinthiens : “ Nous sommes affligés de toute manière, mais non écrasés ; dans la détresse, mais non désespérés ; persécutés, mais non abandonnés ; abattus, mais non anéantis. ” Fr. IBRAHIM FALTAS, ofm Vicaire de la Custodie de Terre Sainte « Quand finira cet extrémisme ? Quand pourrons-nous vivre en frères ? Quand y aura-t-il de la tolérance entre nous ? Quand chacun verra-t-il en l’autre un frère ? Ce qui s’est passé dépasse l’entendement, cela n’a rien de naturel ni d’humain. Aucun esprit raisonnable ne peut atteindre un tel degré de haine, de rancune et de vengeance. Et pourquoi ? Contre qui ? Contre ses propres frères, contre son propre peuple ? » S.B. Card. PIERBATTISTA PIZZABALLA Patriarche Latin de Jérusalem Quand vous voyez toutes ces choses se produire, souvenez-vous de la croix de Jésus. Il est mort par amour, mais de cette croix, dès cet instant, a surgi une vie nouvelle pour le monde entier. C’est douloureux, c’est difficile, je le sais. Mais c’est notre foi.Nous ne devons pas céder à la peur ni à la haine, mais transformer tout cela en un nouveau départ. Nous devons tourner la page. Nous devons faire partie de ceux qui veulent écrire un nouveau récit, un nouveau langage, un nouveau style ici au Moyen-Orient. Source: Site Web Christian Media Center Photo: © Christian Media Center Video: © Christian Media Center © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique
Samedi 7 juin 2025, Sa Béatitude le Cardinal Pierbattista Pizzaballa, Patriarche latin de Jérusalem, présidait une messe solennelle pour la célébration du Jubilé des familles, organisée par le Patriarcat latin de Jérusalem dans le cadre des initiatives spirituelles et pastorales de l'année jubilaire 2025 en Terre Sainte. La célébration, qui s'est déroulée au Sanctuaire de Notre-Dame Reine de Palestine à Deir Rafat, rassemblait évêques, prêtres, religieux et religieuses, ainsi que de nombreuses familles et fidèles de diverses paroisses du diocèse. Ils ont uni leurs prières pour les familles confrontées à des défis, mais aussi pour rendre grâce pour le don de la famille et pour renouveler leur engagement à vivre selon les valeurs de l'Évangile. La famille au cœur de l'Église et de la société Dans son homélie, le cardinal Pizzaballa a souligné le rôle central de la famille dans l'Église et la société, la décrivant comme « l'Église domestique, le lieu où la foi est semée pour la première fois et où les valeurs qui façonnent l'avenir de la société sont formées ». Il a également évoqué les préoccupations des jeunes d'aujourd'hui « profondément influencés par l'image que les médias donnent de la vie familiale. C'est pourquoi nous devons témoigner de la véritable signification et de la beauté d'une famille unie dans le Christ, même au milieu des défis de notre temps ... La génération d'aujourd'hui a peur du mot « pour toujours », du fait qu'une famille est censée durer éternellement. Elle a peur de l'engagement. Nous sommes appelés à nous demander : pourquoi ? C'est parce que Jésus n'est plus au centre de nos vies, de nos décisions et des épreuves que nous pouvons rencontrer. » Une célébration joyeuse et un pèlerinage de foi Après la célébration eucharistique, les participants ont fait le tour du sanctuaire en portant une icône de la Sainte Famille, accompagnés par des hymnes et des prières exprimant la joie de la foi et l'unité des familles chrétiennes. La procession s'est achevée par la prière du Jubilé et une dernière bénédiction du cardinal, qui a invoqué la grâce de Dieu sur toutes les personnes présentes, priant pour que « chaque famille de cette Terre Sainte soit un signe vivant d'espoir, de réconciliation et de paix ». Des témoignages sincères De nombreux participants ont exprimé leur joie profonde et leur émotion, notant que cet événement était plus qu'une simple célébration, c'était un véritable renouveau de l'esprit de famille. Un père a parlé des difficultés quotidiennes rencontrées pour élever ses enfants dans un contexte de pressions économiques et sociales, déclarant que les paroles du Cardinal lui avaient donné « un sentiment renouvelé d'espoir et de détermination à continuer ». Une mère a ajouté : " J'ai le sentiment que l'Église nous voit, qu'elle entend nos préoccupations et qu'elle marche avec nous. Cette célébration m'a rappelé que je ne suis pas seule sur ce chemin ". Un jeune homme a exprimé sa joie de voir des familles prier et participer ensemble à la messe : " Nous avons grandi dans la foi, mais aujourd'hui, nous avons besoin de la voir vivante dans les visages de nos enfants. " Source: Latin Patriarchate of Jerusalem / lpj.org Photo : © Latin Patriarchate of Jerusalem / lpj.org © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique