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L’Ordre équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem est un ordre de chevalerie, placé sous l’autorité directe du Pape et dirigé par un Cardinal Grand Maître, qui œuvre pour aider la communauté chrétienne de Terre Sainte dépendant du Patriarcat latin de Jérusalem, et répartie aujourd’hui sur les territoires de Jérusalem, d’Israël, de Palestine, de Jordanie et de Chypre.
Sa devise est « Deus lo vult » (Dieu le veut).
L’Ordre comporte actuellement environ 30.000 membres présents dans plus de trente-cinq pays.
Les membres prennent un double engagement :
- Soutenir spirituellement et matériellement (écoles, cliniques, orphelinats, …) les chrétiens de Terre sainte
- Approfondir ensemble leur foi
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Nos dernières nouvelles
À Tabgha, au bord du Lac de Tibériade, là où Jésus offrit l’espérance à la foule fatiguée par le miracle de la multiplication des pains, les chrétiens de Terre Sainte se sont rassemblés pour renouveler l’espérance que Dieu offre, à la fois comme grâce et comme mission dans le monde d’aujourd’hui. La célébration, qui s’est tenue le 8 novembre à l’église de la Multiplication des Pains et des Poissons, a été présidée par Sa Béatitude le Cardinal Pierbattista Pizzaballa, Patriarche Latin de Jérusalem, en présence des autorités religieuses et civiles ainsi que des moines bénédictins responsables de l’église. Dans son homélie, le cardinal a souligné que l’espérance qui nous est donnée dans le pain n’est autre que Jésus lui-même, et que chaque chrétien a le devoir de devenir « eucharistique », en portant son regard non seulement sur soi, mais surtout sur le prochain. S.B. Cardinal PIERBATTISTA PIZZABALLA Patriarche Latin de Jérusalem L’Évangile nous rappelle que nous devons devenir eucharistiques. Cela signifie ne pas se refermer par peur, mais s’ouvrir par amour. C’est notre vocation, et c’est ainsi que la communauté chrétienne devrait vivre. Alors que beaucoup disent “ moi et personne d’autre ”, nous apprenons à dire “ toi d’abord” et “ tous ensemble ”. Voilà la véritable différence chrétienne. Au sein du complexe, les Bénédictins répondent déjà à cet appel à se tourner vers le prochain, là où l’Évangile prend vie à travers le projet « Beit Noah », une maison d’accueil et de retraite qui favorise la croissance spirituelle et offre un espace vivant et chaleureux pour des visiteurs venus du monde entier. P. NIKODEMUS SCHNABEL, osb Abbaye de la Dormition à Jérusalem Nous avons cet Évangile merveilleux : Jésus arrive, il y a 5 000 hommes et seulement cinq pains et deux poissons. C’est un miracle extraordinaire, et un seul mot résume tout : Jésus ressent… il ressent que les gens ont besoin. C’est un Évangile très émouvant. Nous avons donc décidé de faire de cet endroit un lieu pour ceux qui sont vraiment dans le besoin. Il y a des décennies est né Beit Noah, comme l’Arche de Noé, pour que chacun s’y sente vraiment accueilli. La messe a été suivie de la bénédiction de la nouvelle maison « Julius-Itzel-Haus » (anciennement Beit Magadan), une extension du projet Beit Noah. L’objectif est d’offrir un lieu de calme et de tranquillité, notamment pour les prêtres et religieux locaux engagés au service des autres. P. NIKODEMUS SCHNABEL, osb Abbaye de la Dormition à Jérusalem Nous voulons désormais offrir, dans le nord de Tabgha, un lieu paisible propice au silence, en particulier pour les personnes ayant des besoins spécifiques qui recherchent une Tabgha tranquille. Mais nous n’oublions pas ceux qui prennent soin d’eux : de nombreux religieux, hommes et femmes. Nous souhaitons également leur offrir une maison pour faire des retraites. Tabgha compte donc aujourd’hui deux pôles : Bet Noah, la Tabgha animée, et Julius-Itzel-Haus, la Tabgha paisible. La bénédiction a été donnée par le Patriarche en présence de la communauté locale. Après la prière, le Père Nikodemus a remercié la Fondation Itzel, l’Aide à l’Église en Détresse (AED) ainsi que les familles ayant contribué à la rénovation de la nouvelle maison. Avec l’achèvement du projet, le souhait des Bénédictins est de transmettre la spiritualité de la multiplication et du partage à tous ceux qui visiteront le lieu. Père EFREM STOD, osb Directeur de la nouvelle maison de retraite Julius-Itzel-Haus Pour nous, Tabgha ne se résume pas à la multiplication des pains et des poissons : c’est avant tout un lieu de partage. Nous voulons partager la beauté du site, le silence et notre prière bénédictine. Et nous savons, par expérience, que ceux qui y travaillent en ont besoin. Bienvenue à Tabgha, bienvenue dans notre paradis. Source: Site Web Christian Media Center Photo: © Christian Media Center Video: © Christian Media Center © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique
Ces deux dernières années ont été éprouvantes pour l’ensemble de l’Église en Terre Sainte. Ses pasteurs les ont toutefois affrontées avec courage, invitant sans relâche les fidèles à fortifier leur foi dans le Christ et à cultiver la prière, l’espérance et la charité. Aujourd’hui, le frère Francesco Ielpo et le Cardinal Pierbattista Pizzaballa attendent avec impatience le retour des chrétiens du monde entier aux sources mêmes de la foi. Fr. FRANCESCO IELPO, ofm Custode de Terre Sainte Nous adressons un grand merci, une immense reconnaissance, une profonde gratitude à tous ceux qui, durant ces deux années, ont continué à venir : délégations épiscopales, conférences des évêques, amis, volontaires… Tous ont témoigné, en ces temps difficiles, de leur amour pour nous et pour les habitants de cette terre. S. B. Card. PIERBATTISTA PIZZABALLA Patriarche Latin de Jérusalem Le pèlerinage en Terre Sainte est le pèlerinage par excellence, car il s’agit de la rencontre avec Jésus, avec son humanité, avec son histoire. Ici, cette rencontre devient concrète : d’abord à travers les lieux saints où Jésus a vécu, mais aussi par la rencontre avec la petite communauté chrétienne, qui a énormément souffert ces dernières années. Fr. FRANCESCO IELPO, ofm Custode de Terre Sainte Cette terre est la terre de tous. Ces sanctuaires sont les sanctuaires de toute la chrétienté. Et ici, nous, les frères de la Custodie de Terre Sainte — et j’oserais dire toute l’Église locale — nous vous attendons. Nous sommes vraiment impatients de vous accueillir à bras ouverts, car le pèlerinage est une expérience qui marque une vie : c’est l’expérience d’une rencontre authentique. S. B. Card. PIERBATTISTA PIZZABALLA Patriarche Latin de Jérusalem Je connais la première objection : C’est dangereux, il y a la guerre. Eh bien, la guerre est terminée. Nous ne vivons pas encore une paix complète, mais la guerre est finie, et le pèlerinage est tout à fait sûr. Il est donc temps aussi de venir en Terre Sainte pour exprimer votre proximité avec cette Église. Fr. FRANCESCO IELPO, ofm Custode de Terre Sainte Les chrétiens ont besoin de visites, besoin de se sentir encore acteurs d’une terre où leur présence reste significative, essentielle, et où ils continuent à faire vivre ces sanctuaires. S. B. Card. PIERBATTISTA PIZZABALLA Patriarche Latin de Jérusalem Je dois dire, en tant que pasteur de cette Église, qu’il a été très beau de voir combien vous avez su rester proches de nous par la prière, le témoignage et de multiples formes de solidarité. Une fois encore, je renouvelle aujourd’hui mon souhait et ma prière de pouvoir enfin vous rencontrer, non plus à travers l’objectif d’une caméra, mais en personne, ici, en Terre Sainte. Fr. FRANCESCO IELPO, ofm Custode de Terre Sainte Revenez, nous vous attendons. Cela vous fera du bien, et cela nous fera du bien à nous aussi. Source: Site Web Christian Media Center Photo: © Christian Media Center Video: © Christian Media Center © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique
Dans l’après-midi du 6 novembre, dans la Salle Sophia de l’Institut Pontifical Notre-Dame de Jérusalem, a eu lieu une initiative dédiée au dialogue interreligieux. Il y a soixante ans, un tel évènement aurait été inimaginable, mais grâce à l’engagement d’hommes et de femmes de bonne volonté, le dialogue et la reconnaissance mutuelle se sont progressivement développés. YEHUDA STOLOV, Ph.D Directeur exécutif L’Association Rencontre Interreligieuse a été fondée il y a un peu plus de 24 ans avec pour objectif d’utiliser l’échange interreligieux comme moyen de construire des ponts entre les communautés. Les personnes apprennent à se connaître personnellement et, par conséquent, à apprécier l’autre et à accueillir les différences. L’événement marquant le 60ᵉ anniversaire de Nostra Aetate poursuit deux objectifs, explique Yehuda Stolov : d’une part, mieux faire connaître le document au public israélien ; d’autre part, toucher ceux qui le connaissent déjà mais ignorent l’activité de l’association. Selon lui, l’un des principaux défis du dialogue aujourd’hui reste une mentalité souvent fermée, incapable d’accueillir ceux qui pensent différemment. HOMME EN YEHUDA STOLOV, Ph.D. Directeur exécutif Je crois que c’est la mission principale de l’Association Rencontre Interreligieuse : encourager les gens à apprendre à exprimer leur désaccord de manière amicale — pas nécessairement en étant d’accord, mais en sachant se respecter malgré les différences. L’Association veille à préserver l’intégrité de chaque tradition : elle ne cherche pas à les fusionner en un ensemble indistinct, mais à créer un espace où chacun peut se sentir en sécurité et à l’aise, tout en restant pleinement fidèle à sa propre foi. CAROLINA FRIMER Responsable de l’organisation Nous avons 35 groupes qui se réunissent dans toute la Terre Sainte : des personnes de toutes origines sociales, politiques et religieuses qui se rencontrent pour créer des liens. C’est quelque chose d’extraordinaire à voir, surtout aujourd’hui. Je suis convaincue que le dialogue interreligieux joue un rôle décisif dans la guérison, la connexion et la construction. Plutôt que de se concentrer sur la destruction, la culpabilité ou la haine, nous sommes ici pour reconstruire et unir. Les religions ont en effet un rôle fondamental dans la promotion de la paix, de l’amour et de relations authentiques — non seulement avec Dieu, mais aussi entre nous. Selon le rabbin David Rosen, Nostra Aetate a marqué une véritable révolution dans les relations entre l’Église catholique et le peuple juif. Avant ce texte, on considérait que les Juifs avaient été rejetés par Dieu à cause d’une prétendue responsabilité collective dans la mort de Jésus. Le document condamne toute forme d’antisémitisme et déplore la haine et la persécution des Juifs, à toutes les époques et de la part de quiconque. Les visites des papes en Terre Sainte et le développement des relations judéo-chrétiennes en sont une preuve concrète. Rabbin DAVID ROSEN Conseiller spécial de la Maison de la Famille Juive d’Abou Dhabi Aux États-Unis, il existe une association de centres d’études judéo-chrétiens. Je crois qu’il y a maintenant 40 organisations, la grande majorité catholiques. C’est donc un changement incroyable. Une enquête réalisée au Texas montre que les jeunes catholiques ont désormais une image positive des Juifs. Ce n’était pas le cas pendant une grande partie de l’histoire. Il est intéressant que tout cela se produise aux États-Unis : l’Église peut modifier ses enseignements officiellement, mais pour qu’ils aient un impact réel, il faut le bon contexte sociologique. Il est nécessaire de créer des lieux où Juifs et catholiques peuvent se rencontrer et se connaître personnellement. Une difficulté que le rabbin observe en Terre Sainte réside dans le contexte politique lié au territoire : la majorité des chrétiens sont arabes, certains vivent en Palestine, d’autres en Israël. Des différences entre les mentalités du Nord et du Sud influencent également les relations. C’est pourquoi le rôle des leaders chrétiens dans les petites communautés est fondamental. Malgré ces défis, le rabbin se dit toutefois optimiste quant aux progrès déjà accomplis. Rabbin DAVID ROSEN Conseiller spécial de la Maison de la Famille Juive d’Abou Dhabi Les communautés chrétiennes ont un rôle crucial à jouer, à la fois par leur simple présence — car la présence d’une minorité reflète la santé d’une société — et comme pont entre les communautés. J’espère que nous aurons des chrétiens jouant le rôle essentiel de conciliateurs, unissant musulmans, Juifs et chrétiens dans une terre de paix. Source: Site Web Christian Media Center Photo: © Christian Media Center Video: © Christian Media Center © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique
La récolte des olives a fortement diminué en Terre Sainte à cause d’une combinaison de facteurs climatiques et agricoles : chaleur, sécheresse et variations météorologiques fréquentes. En même temps, cette tradition est devenue une source de pression sociale et d’insécurité, portant atteinte aux droits des paysans du village de Taybeh, dont la population est entièrement chrétienne. SULEIMAN KHOURIEH Maire de Taybeh La superficie des terres de Taybeh est de 24 000 dunum, enregistrés à notre nom depuis 1958. Parmi elles, nous ne pouvons utiliser que 6 000 dunum, l’accès aux 18 000 restants nous étant empêché par les agressions des colons et des bergers des collines. Le Patriarcat Latin de Jérusalem continue de défendre avec fermeté la présence chrétienne dans le village de Taybeh, considérant la protection de la personne humaine comme une part essentielle de sa mission spirituelle. Présent sur le terrain et engagé de manière constante sur le plan diplomatique, le Patriarcat s’emploie à garantir les droits des habitants et leur liberté d’accès aux terres. Père BASHAR FAWADLEH Curé de la communauté latine – Taybeh Aujourd’hui, nous sommes ici avec trois délégations diplomatiques venues de Jérusalem — le Consulat Italien, le Consulat Français et le Consulat Belge — pour soutenir les paysans de Taybeh. Les délégations agissent dans un esprit d’humanité pour promouvoir la justice, la vérité et soutenir la présence chrétienne et palestinienne sur cette terre. RAMEZ KHOURY Village de Taybeh Si les diplomates n’avaient pas été avec nous, nous aurions été agressés, j’en suis certain. Nous n’aurions pas pu récolter les olives, mais nous restons ici et nous récolterons chaque arbre. FARAH ODEH Village de Taybeh Cette terre n’était pas ainsi autrefois. Je me suis toujours efforcé de la garder labourée et en ordre. Mais aujourd’hui, regardez : nous ne pouvons plus y accéder, ni la cultiver, ni en récolter les fruits. Je remercie les délégations de nous avoir permis d’atteindre nos oliviers et de les récolter pour nos enfants. SULEIMAN KHOURIEH Maire de Taybeh Notre perte est énorme : rien que dans la partie orientale du village, nous avons perdu 4 000 dunum. Nous invitons les délégations étrangères pour une heure ou deux, afin de pouvoir récolter nos fruits et ramener une bouteille d’huile pour nos enfants. Il ne peut y avoir de justice fondée sur l’oppression ou la discrimination, ni de dignité préservée en dehors d’une paix enracinée dans la vérité et l’égalité. FARAH ODEH Village de Taybeh Nous voulons la paix, nous cherchons la paix, nous cherchons l’amour. Nous voulons vivre en sécurité. Source: Site Web Christian Media Center Photo: © Christian Media Center Video: © Christian Media Center © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique