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L’Ordre équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem est un ordre de chevalerie, placé sous l’autorité directe du Pape et dirigé par un Cardinal Grand Maître, qui œuvre pour aider la communauté chrétienne de Terre Sainte dépendant du Patriarcat latin de Jérusalem, et répartie aujourd’hui sur les territoires de Jérusalem, d’Israël, de Palestine, de Jordanie et de Chypre.
Sa devise est « Deus lo vult » (Dieu le veut).
L’Ordre comporte actuellement environ 30.000 membres présents dans plus de trente-cinq pays.
Les membres prennent un double engagement :
- Soutenir spirituellement et matériellement (écoles, cliniques, orphelinats, …) les chrétiens de Terre sainte
- Approfondir ensemble leur foi
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Nos dernières nouvelles
Le 1er novembre 2025, jour de la Toussaint, des centaines de fidèles venus de toute la Terre Sainte se sont rassemblés à Bethléem pour un pèlerinage pour la paix, organisé par les mouvements ecclésiaux et les nouvelles communautés de Terre Sainte. Organisé dans le cadre des célébrations du Jubilé de l'espérance, cet événement était un signe visible d'unité et de renouveau dans une région qui aspire à la paix. Marcher ensemble pour la paix et l'espérance Depuis le Centre d'action catholique de Bethléem, les participants venus de Nazareth, de Galilée, de Jérusalem et du Gouvernorat de Bethléem ont traversé les ruelles étroites de la Vieille Ville en procession. Le chapelet à la main et des hymnes sur les lèvres, ils se sont dirigés vers la Grotte du Lait, s'arrêtant pour partager des témoignages de vie et des prières qui ont ravivé l'espérance parmi la foule. Le voyage s'est poursuivi vers la basilique de la Nativité, où Sa Béatitude le cardinal Pierbattista Pizzaballa, Patriarche latin de Jérusalem, a présidé la célébration eucharistique de clôture. « Cette journée m'a marqué, alors que nous marchions ensemble dans les rues étroites de Bethléem, proclamant notre foi à haute voix », a déclaré un pèlerin de Nazareth. « Nous avons pu apporter éspérance et joie aux autres habitants de cette ville. » Avant la messe, les pèlerins étaient invités à un moment d'adoration eucharistique, et beaucoup ont reçu le sacrement de la réconciliation, grâce aux évêques et aux prêtres de tout le diocèse venus entendre les confessions. La messe était concélébrée par Mgr William Shomali, vicaire général, Mgr Rafiq Nahra, vicaire patriarcal en Galilée, Mgr Giacinto-Bolous Marcuzzo, vicaire émérite et Mgr Ilario Antoniazzi, ainsi que par le père Raphel, nouveau curé de Bethléem, et de nombreux autres prêtres du diocèse. Parmi l'assemblée se trouvaient des représentants des Consulats français et italien, ainsi que de la Municipalité de Bethléem. Un appel à un nouveau départ Dans son homélie, le cardinal Pizzaballa a d'abord exprimé sa joie de voir une collaboration entre les différents mouvements du diocèse, incarnant la synodalité, qu'il a qualifiée de « beau signe d'appartenance à l'Église ». Tout en réfléchissant à la première lecture tirée du livre de l'Apocalypse — « Ne faites pas de mal à la terre, ni à la mer, ni aux arbres, avant que nous ayons marqué du sceau le front des serviteurs de notre Dieu. » — le Patriarche a parlé de la présence des enfants de Dieu dans ce monde comme « ceux qui empêchent la dévastation totale ». Il a fait remarquer que, bien qu'ils endurent eux-mêmes beaucoup de souffrances, leur présence en empêche beaucoup. « La présence des enfants de Dieu dans le monde empêche la destruction », a-t-il déclaré. « Ils sont marqués du sceau de Dieu, ils lui appartiennent. Leurs robes sont lavées dans le sang de l'Agneau, un signe du mystère de Pâques, signifiant : donner sa vie par amour pour Dieu. » Il a ensuite invité les fidèles à vivre selon l'Évangile des Béatitudes, qui met l'accent sur le fait de vivre non pas pour soi-même, mais pour les autres : « Dans notre pays et à notre époque, nous avons besoin d'enfants de Dieu qui soient prêts à mettre fin à la dévastation que nous voyons autour de nous, à offrir leur vie pour les autres par amour. Nous ne devons pas céder à la tentation de rechercher des résultats. Dieu lui-même est notre salut. Parfois, nous ne voyons peut-être pas les fruits de ce que nous semons, mais ce qui nous anime, c'est le désir de communiquer la grâce que nous avons reçue... comme les Saints avant nous ! » Il a rappelé aux fidèles que les Saints, dont on célébrait la fête ce jour-là, n'étaient pas parfaits ni épargnés par la souffrance, mais qu'ils étaient des personnes qui avaient offert leur vie au service de l'Église et du monde. « Les Saints ne vivaient pas pour eux-mêmes », a-t-il poursuivi. « Ils ont offert leur vie pour faire le bien autour d'eux, souvent au prix fort. Ils sont comme nous, des gens ordinaires qui ont fait l'expérience du mystère du salut et ont voulu le partager. » S'adressant aux nouveaux mouvements et communautés, le cardinal Pizzaballa les a encouragés à vivre leur mission en union avec l'Église. « Vous nous aidez à regarder au-delà de nos propres frontières, à ne pas nous replier sur nous-mêmes, comme le fait souvent la culture de ce pays. Le Saint-Esprit inspire de nouvelles réalités à travers vous », a-t-il déclaré. « Mais n'oubliez jamais de marcher ensemble, en union avec l'Église. Notre point de départ est Jésus-Christ, et notre destination est Jésus-Christ. » Il a conclu en invitant les fidèles à accueillir le Jubilé comme un moment de renouveau et de courage : « Aujourd'hui, alors que nous célébrons le Jubilé, nous sommes invités à prendre un nouveau départ, car chaque Jubilé marque un nouveau commencement dans la vie de l'Église, nous appelant à vivre comme des enfants de Dieu, non seulement pour mettre fin à la dévastation qui nous entoure, mais aussi pour aider à construire le Royaume de Dieu ». « Notre vie est un pèlerinage » Pour beaucoup, ce pèlerinage était plus qu'un moment de prière, c'était une rencontre. Anne Marie, membre du mouvement Regnum Christi en France qui a aidé à organiser cette journée, l'a décrite comme « un moment de consolation et d'espérance ». « Notre vie est un pèlerinage », a-t-elle déclaré au Bureau des Médias. « Nous suivons Jésus dans ce voyage terrestre pour le rencontrer dans l'éternité. En empruntant le même chemin que Marie et Joseph ont pris autrefois pour mettre le Christ au monde, nous avons nous aussi porté en nous l'espérance du Christ, une espérance qui est encore invisible, mais vivante ». Elle a ajouté que de nombreux habitants, assistant à la procession, ont été émus par les hymnes joyeux et les prières qui résonnaient dans les rues de Bethléem. « Cela faisait longtemps que la vieille ville n'avait pas vu autant de monde. Les pèlerins étrangers n'ont pas pu venir depuis deux ans, mais aujourd'hui, nous avons retrouvé un peu de cet esprit. Rendons grâce à Dieu. » La journée s'est achevée avec des aremerciements pour le curé de la paroisse, les scouts qui ont accompagné la procession et l'Action catholique, qui a ouvert ses portes aux participants. Ce pèlerinage, une simple idée née parmi les 10 différents mouvements ecclésiaux et nouveaux mouvements – ouvrir leur rassemblement annuel à tous pendant l'année jubilaire – est devenu un témoignage vivant d'unité et de renouveau. Dix mouvements et communautés nouvelles différents étaient représentés, chacun apportant son propre charisme, sa couleur et sa vitalité à la vie de l'Église en Terre Sainte. Au cœur de Bethléem, en cette année jubilaire de l'espérance, cette vie a été vue, chantée et partagée une fois de plus. Source: Latin Patriarchate of Jerusalem / lpj.org Photo : © Latin Patriarchate of Jerusalem / lpj.org © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique
L’une des découvertes les plus intéressantes des dernières décennies sur les rives de la Mer de Galilée, mise au jour ces dernières semaines, est une section de l’ancien quai romain de Capharnaüm. L’Autorité israélienne pour les parcs et la nature, qui mène les fouilles, nous a permis d’être les premiers à photographier ce port antique, situé sur la rive nord du lac de Tibériade. Dr. HAGAY DVIR Responsable du développement touristique – Autorité israélienne pour les parcs et la nature Tourist Product Manager – Israel Nature and Parks Authority Visiter cet endroit et admirer cette découverte revêt une grande importance. Pour la première fois, nous pouvons parler de l’activité maritime de Jésus sur la mer de Galilée, et pas seulement de ses œuvres sur la terre ferme. Nous sommes habitués à visiter les lieux où il accomplit ses miracles, mais ici s’offre une occasion rare et précieuse d’entrer réellement en contact avec sa présence et son activité sur les eaux. Jésus quitta Nazareth pour s’établir à Capharnaüm, qu’il fit devenir le centre de sa mission. C’est là qu’il appela ses disciples, des pêcheurs, et de là qu’il partait à la rencontre des habitants de la région avant d’y revenir. On peut imaginer — et lire dans les Évangiles — ces moments où Jésus monte dans la barque, en descend, marche sur les eaux et accomplit de nombreux miracles sur la mer. C’est comme si nous pouvions le voir de nos propres yeux et le toucher de nos mains. Dr. HAGAY DVIR Responsable du développement touristique – Autorité israélienne pour les parcs et la nature Tourist Product Manager – Israel Nature and Parks Authority Imaginez Jésus revenant de Kursi après avoir traversé la Mer de Galilée, ou après avoir prêché dans la région de Tabgha, rentrant chez lui, le soir, tandis que des milliers de fidèles — des personnes en quête de guérison, de prière et de conseil — l’attendent ici même, désireux de l’écouter et de le toucher. La baisse du niveau du lac a permis la mise au jour du quai, déjà repéré il y a plusieurs décennies par le chercheur Mandel Loon, qui en avait réalisé la cartographie. Contrairement aux quais modernes, continus et linéaires, celui de l’époque romaine était construit en cellules, avec des renfoncements servant de points d’amarrage pour les embarcations. Dr. HAGAY DVIR Responsable du développement touristique – Autorité israélienne pour les parcs et la nature Tourist Product Manager – Israel Nature and Parks Authority Nous pouvons observer, par exemple, une rangée de grandes pierres formant l’un des bords du quai et, à environ trois ou quatre mètres de distance, une seconde rangée délimitant le côté opposé. Entre ces deux bords s’ouvrait une cavité ou un bassin pouvant accueillir jusqu’à deux embarcations. Fr. EUGENIO ALLIATA, ofm Archéologue D’après les informations dont nous disposons, la barque pouvait contenir Jésus et ses apôtres, c’est-à-dire au moins douze personnes. Une barque similaire a été retrouvée près du kibboutz Ginosar : par sa forme et ses dimensions, elle pourrait correspondre à celle utilisée par Jésus. D’après cette découverte, la barque mesurait environ 8,20 mètres de long et était équipée d’une voile et de rames. À Magdala, ville historique, une mosaïque du Ier siècle après J.-C. représentant une barque de pêche de l’époque a été retrouvée ; elle est aujourd’hui exposée au Musée de la Terre Sainte. Le port de Capharnaüm comptait de nombreux points d’amarrage. Une pierre en forme de pyramide, placée à l’extrémité du quai, est encore visible : elle servait de repère d’entrée, permettant aux embarcations d’accoster en toute sécurité sans risquer d’endommager le quai. Dr. HAGAY DVIR Responsable du développement touristique – Autorité israélienne pour les parcs et la nature Tourist Product Manager – Israel Nature and Parks Authority Il est logique de penser que ces points d’amarrage, utilisés en permanence par ceux qui entraient et sortaient du quai, comprenaient également un emplacement spécifique pour la barque de Jésus. Il est donc possible que son nom, ou celui de l’un des apôtres, y ait été gravé. L’importance de la découverte du port de Capharnaüm réside dans le lien qu’elle établit entre les textes du Nouveau Testament et la réalité archéologique — un lien qui contribue à raviver et à renforcer la foi chrétienne, tout en offrant la possibilité de contempler un aspect fascinant de son histoire. Source: Site Web Christian Media Center Photo: © Christian Media Center Video: © Christian Media Center © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique
Trois jours à Rome sur les pas des apôtres Pierre et Paul Le pèlerinage jubilaire international de l’Ordre du Saint-Sépulcre a réuni, du 21 au 23 octobre 2025, plus de 3 600 Chevaliers et Dames venant de tous les continents. Le Gouverneur Général, les quatre Vice-Gouverneurs Généraux (Europe, Asie-Pacifique, Amérique du Nord et Amérique Latine), ainsi que de nombreux Lieutenants, ont guidé les pèlerins de l’Ordre pendant ces trois jours. En leur nom à tous, le Grand Maître a offert au Saint-Père une icône de Notre-Dame de Palestine réalisée spécialement pour lui en Terre Sainte. « Vous êtes venus à Rome de différentes parties du monde, ce qui nous rappelle que la pratique du pèlerinage est à l'origine de votre histoire. Vous êtes en effet nés pour garder le Saint-Sépulcre, pour prendre soin des pèlerins et pour soutenir l'Église de Jérusalem », a dit le Pape Léon XIV aux plus de 3600 Chevaliers et Dames de l’Ordre du Saint-Sépulcre venus en pèlerinage jubilaire à Rome. Le Saint-Père les recevait, le 23 octobre dernier, dans la salle Paul VI, au troisième jour de leur pèlerinage, juste avant la célébration de la messe dans la basilique Saint-Pierre, qui les a rassemblés autour de leur Grand Maître, le cardinal Fernando Filoni. Le Saint-Père les a remerciés en particulier pour l’aide considérable qu’ils apportent aux communautés de Terre Sainte, « sans bruit et sans publicité », « en soutenant le Patriarcat latin de Jérusalem dans ses diverses activités : le Séminaire, les écoles, les œuvres caritatives et de secours, les projets humanitaires et éducatifs, l'Université, l'aide aux Églises, avec des interventions particulières dans les moments de crise majeure, comme pendant la pandémie de Covid et les jours tragiques de la guerre. » Au nom des 30 000 membres de cette institution pontificale, hommes et femmes, laïcs pour la plupart, répartis sur tous les continents, représentés par les pèlerins présents venus d’une quarantaine de pays, le cardinal Filoni a offert au Pape une icône de la patronne de l’Ordre, Notre-Dame de Palestine (fêtée tous les ans le 25 octobre), réalisée spécialement pour lui en Terre Sainte par une religieuse de la congrégation des sœurs de Bethléem. « Nous savons que la Vierge Marie a eu un fils, mort et ressuscité pour nous, mais elle a eu aussi une petite fille, qu’elle porte dans ses bras sur cette icône », a commenté le Grand Maître en montrant l’icône mariale au Pape. « Cette petite fille, représentée par la cité sainte de Jérusalem, c’est l’Église universelle que nous formons tous ensemble », a ajouté en substance le cardinal Filoni, suscitant un bon sourire sur le visage du successeur de Pierre, dont les paroles d’encouragement qu’il venait de prononcer ont touché les cœurs de tous les Chevaliers et Dames. « L'Église vous confie à nouveau le devoir d'être les gardiens du Sépulcre du Christ. Soyez-le ainsi, dans la confiance de l'attente, dans le zèle de la charité, dans l'élan joyeux de l'espérance », leur a-t-il notamment lancé avant de les bénir, dans une joyeuse ambiance de fraternité et de confiance renouvelée. C’est justement cette dynamique du service désintéressé évoquée par le Saint-Père que les Chevaliers et Dames ont cherché à cultiver pendant leur pèlerinage : il se sont ressourcés spirituellement dans les quatre basiliques papales, recevant l’indulgence plénière en passant la Porte Sainte – pour eux-mêmes ou des personnes décédées - et en se confessant aux prêtres présents. Saint-Paul-hors-les-Murs Après avoir été accueillis le mardi 21 octobre dans leurs lieux d’hébergement à Rome par les membres du staff du Grand Magistère, les participants au pèlerinage jubilaire ont participé l’après-midi même à la messe d’ouverture du pèlerinage, présidée par le Grand Maître, dans la basilique Saint-Paul-hors-les-Murs. Après le passage de la Porte Sainte, ils ont médité sur le sens de leur engagement dans cette basilique où sont vénérées les reliques des chaînes de saint Paul, qui avait à cœur la mission parmi les peuples ainsi que le soutien envers l’Église de Jérusalem. Lors de la célébration, à l’écoute de la prédication du cardinal Fernando Filoni, chacun a pu réactualiser sa rencontre personnelle avec le Seigneur, pour continuer à servir comme apôtre de la paix, de la réconciliation et de la compassion. Désireux eux aussi, avec tous les pèlerins du jubilé 2025, de « devenir des pèlerins d’espérance » (1 Tm 1, 1), enracinés dans la charité du Christ, les membres de l’Ordre se sont de nouveau mobilisés pour « aller prêcher et rendre témoignage » (Mc 16, 14-18). Saint-Jean-de-Latran Le lendemain, mercredi 22 octobre, les pèlerins de l’Ordre ont traversé la Porte Sainte de la basilique Saint-Jean-de-Latran qui abrite, selon la tradition, l’autel en bois de l’apôtre Pierre. Après sa profession de foi et l’affirmation par le Christ de la primauté pétrinienne (Mt 16, 13-19), le prince des apôtres a offert sa vie pour l’Église qui – a rappelé le cardinal Filoni dans son homélie - est « une communion de personnes unies par la foi en Jésus et en sa révélation, l’espace dans lequel le mystère transcendant de Dieu rencontre chacun de nous et rencontre notre monde ». Dans cet esprit, le Grand Maître a exhorté les pèlerins à laisser Dieu régénérer en eux la foi, l’espérance et la charité, selon les modalités indiquées par les statuts de l’Ordre : renoncement personnel, générosité envers leurs Églises locales et celle de Terre Sainte, dans un élan de participation à la sollicitude du Pape envers le maintien de la présence chrétienne sur les lieux où le Christ a vécu et a donné sa vie. Admirant dans l’abside les mosaïques représentant le mystère de la Jérusalem nouvelle, les pèlerins ont médité sur l’enseignement du Grand Maître indiquant que la vocation des membres de l’Ordre est la construction d’un édifice spirituel (1 Pt 2, 4-5.9-10), à travers le dialogue et la réconciliation de tous les peuples de Terre Sainte (2 Co 5, 19). Sainte-Marie-Majeure Dans l’après-midi du 22 octobre, le pèlerinage jubilaire de l’Ordre du Saint-Sépulcre s’est poursuivi avec le passage de la Porte Sainte de la basilique Sainte-Marie-Majeure. Elle fut construite au IVe siècle selon la volonté de la Vierge Marie exprimée au Pape Libère, et Sixte III la consacra au culte après la reconnaissance de la maternité divine de Marie par le concile d’Éphèse en 431, indiquant que le mystère de l’incarnation nous ouvre au salut. La relique de la crèche est d’ailleurs conservée, au dire de la tradition, dans cette basilique qui en fait « la Bethléem de l’Occident ». Les Dames et les Chevaliers se sont souvenus que dès le sein de la Mère (Ps 22), ils sont enfants et héritiers, grâce à l’Esprit qui les inspire à appeler Dieu « Abba, Père » (Ga 4, 4-7), à la suite du Christ et en lui. Forts de cette expérience surnaturelle, ils se sont unis dans la prière au « fiat » de la Mère de Dieu devant les mosaïques de l’Annonciation, de la Présentation au Temple et de l’Adoration des Mages. En procession, derrière le Grand Maître et le Gouverneur Général, les pèlerins ont récité le rosaire silencieusement, se recueillant quelques instants devant l’icône Salus Populi Romani attribuée à saint Luc, qui fut si chère au cœur du Pape François, dont la dépouille mortelle repose dans cette basilique. Saint-Pierre Le 23 octobre, les plus de 3600 Dames et Chevaliers, après avoir participé à l’audience pontificale que leur a accordée Léon XIV, se sont rendus en procession de la salle Paul VI jusqu’à la Porte Sainte de la basilique Saint-Pierre, avant de participer à la célébration eucharistique présidée par le Grand Maître. « Ubi Petrus, ibi Ecclesia », « Là est Pierre, là est l’Église » : avec cette sentence de saint Ambroise, le cardinal Filoni a de nouveau insisté sur la participation active des membres de l’Ordre à la sollicitude du Pape pour le soutien de l’Église en Terre Sainte. Avant la photo de groupe, l’Ambassadeur Leonardo Visconti di Modrone, Gouverneur Général, grand ordonnateur de cet évènement historique, s’est adressé publiquement à tous les participants, confrères et amis de l’Ordre : « Je vous remercie pour la dévotion avec laquelle vous avez participé aux différentes étapes dans les quatre basiliques romaines et aussi pour la patience avec laquelle vous avez affronté quelques désagréments. Organiser la participation de trois mille sept cents pèlerins venus du monde entier n’a pas été facile, mais j’espère que vous garderez un bon souvenir de ces journées romaines, qui nous ont renforcés dans notre foi et dans notre amour pour la Terre Sainte ». Regardant vers la majestueuse statue de sainte Hélène, qui promut la construction de la basilique du Saint-Sépulcre, les pèlerins l’ont intérieurement invoquée pour qu’elle intercède avec la Vierge Marie, afin que des situations apparemment insurmontables en Terre Sainte trouvent des voies de solution heureuse. Après ces trois jours pour renaitre en Dieu, ils se sont quittés dans l’enthousiasme, échangeant leurs coordonnées, se promettant de prier les uns pour les autres et de rester en lien pour soutenir toujours davantage l’Église Mère de Jérusalem. Parmi les pèlerins, Julio Menchù, Chevalier du Guatemala, a témoigné devant les caméras de télévision à la fin de ce pèlerinage « Notre modèle est saint Bartolo Longo, que le Pape a canonisé le 19 octobre. Chevalier du Saint-Sépulcre, il a porté du fruit en abondance autour de lui grâce à son amour de Marie. Voilà notre programme ! » François Vayne Source: Site Web Grand Magistère – l’Ordre équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem Photo : © Grand Magistère © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique
En flagrante violation de tous les principes humains et religieux, l’Église de la Sainte Famille, appartenant au Patriarcat Latin de Jérusalem, a été touchée ce jeudi 17 juillet par un obus de char israélien, causant la mort de trois civils innocents : Najwa Abu Dawood, Saad Salama et Fumia Ayyad. Neuf autres personnes ont été blessées, parmi lesquelles le père Gabriel Romanelli, curé de la communauté. SHADI ABU DAWOOD De Gaza Tôt le matin, nous avons été la cible d’un bombardement qui a touché l’église ainsi que sa cour extérieure, un lieu où, d’ordinaire, les fidèles – en particulier les personnes âgées – aiment s’asseoir après la célébration de la messe. Ma mère s’y trouvait. Nous sommes tous des innocents, sans aucun lien avec quelque activité que ce soit. Nous nous sommes réfugiés dans l’église. Frapper des civils et des églises est un acte criminel, inacceptable et injustifiable. S.B. Card. PIERBATTISTA PIZZABALLA Patriarche Latin de Jérusalem Nous ne serons pas anéantis. Nous resterons là. Nous y sommes enracinés. Nous sommes déterminés à rester. Bien sûr, certains pourront partir, mais nous, nous resterons. Nous ne céderons jamais, et nous n’avons pas peur. Évidemment, nous sommes inquiets, mais nous n’avons pas peur. Nous devons le dire avec une clarté absolue : après ce qui s’est passé, notre détermination à poursuivre notre présence est encore plus forte. S.B. Card. PIERBATTISTA PIZZABALLA Patriarche Latin de Jérusalem Nous travaillons sur tous les fronts : diplomatiques, médiatiques et bien d’autres encore, pour mettre fin à cette absurdité, moralement et humainement injustifiable, et pour faire entendre notre voix, afin que l’opinion publique prenne conscience de ce qui se passe. En même temps, nous collaborons et nous organisons avec toutes les personnes ayant des responsabilités à ce sujet, pour faire parvenir de la nourriture et du matériel médical. Nous travaillons là-dessus, et nous y parviendrons, car nous y sommes déjà arrivés par le passé et nous continuerons dans l’avenir. Comment peut-on accepter que des civils désarmés, réfugiés entre les murs de la Maison de Dieu et après avoir tout perdu, soient tués ? Frapper l’Église de la Sainte Famille, c’est un message adressé à toute conscience vivante, à tous les responsables politiques et décideurs : arrêtez cette folie. Rien ne peut justifier la violation de la sacralité de la vie humaine et des lieux saints. Dans un message adressé aux chrétiens de Gaza, le Cardinal Pizzaballa a réaffirmé : nous ne vous abandonnerons jamais. S.B. Card. PIERBATTISTA PIZZABALLA Patriarche Latin de Jérusalem Nous sommes fiers de vous. Avant tout, nous vous remercions pour le témoignage que vous offrez au monde. Comme je l’ai dit à plusieurs reprises : vous êtes notre lumière. Par la manière dont vous vivez, par les conditions dans lesquelles vous vivez, mais surtout par la dignité avec laquelle vous affrontez ce conflit, vous révélez la véritable force du chrétien — vous montrez la véritable force du chrétien, qui n’est pas un pouvoir extérieur ni une force physique, mais une force humaine. Au cœur des conflits et des tensions du Moyen-Orient, nous, chrétiens, demeurons des enfants de l’espérance. Nous croyons en Celui qui a suivi le chemin de la douleur, a été crucifié, est mort — puis ressuscitant d’entre les morts, nous a ainsi offert le don de son salut. Source: Site Web Christian Media Center Photo: © Christian Media Center Video: © Christian Media Center © Ordre Équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem – Lieutenance de la Belgique